Aujourd’hui c’était jour de retour pour Mimi et moi et c’est avec un pincement au cœur que j’ai vu ce matin s’élancer les amis pour une troisième journée de roulage, alors qu’on amorçait la route du retour de cette première Braunhoise ou faut-il dire de cette troisième Jaquouillaise ? Quoi qu’il en soit – et je regrette vraiment de ne pas avoir pu être des deux premières éditions – c’était un cru extraordinaire, avec des retrouvailles, des rencontres, des découvertes, des bécanes uniques, de la boue, des singles bien piégeux, des pistes à rouler à donf, des paysages à couper le souffle, des soirées inoubliables, une organisation au top, de la bière et du vin, des jeux d’enfants, des histoires d’isolant, des repas extras, des discussions qui commençaient tôt et finissaient dans la nuit, des ronfleurs invétérés, mais aussi des gamelles (pas trop graves), des filles qui assuraient, des glissades, des whoops, du sable doré, des cailloux blancs, des pentes bien raides, des pistes de cross, de la terre rouge, des lits de rivière, du gras, du mou, du dur, des réglages de Bing, un échappement sectionné, des mécaniques à cœur ouvert, du travail aux petits oignons, à la lumière des lampions, des odeurs addictives, des alcools au goût subtil, des blagues salaces, des dortoirs encombrés, des toilettes bouchées, des gorges rêches, du linge qui sèche et surtout des bruit de desmo, quelques vidéos, des photos, des bises qui claquent et puis de la fin le clap.
Et une grosse envie de tout reprendre au début : notre arrivée guidés par le gps qui a failli nous faire finir dans le lac (les points n’étaient pas les bons paraît-il…), Max et Suzi qui nous présentent leur maison familiale, Manu qui arrive avec Pascalito son papa, Corinne qui débarque, transie de froid, suivie de Philou de Basquie et enfin à une heure du mat’ (mais on n’allait quand même pas se coucher avant qu’ils arrivent) le To@ne avec sa troupe de gais lurons (aucune allusion à DPD, hein…), José l’inénarrable, Joris l’ouvreur et le week-end qui ne faisait que commencer…
Et on rentre avec des souvenirs de paysages magnifiques, du fondant au chocolat de Blandine, de l’accueil de Suzi, du sourire de Nathou, des histoires de Corinne, de la gniaque de Mimi, du rire de Jo, de la sérénité de Gege (sauf après la 4ème gamelle il a quand même dit un gros mot…), de la vie de Pascalito gravée dans ses rides, de la gentillesse de José inscrite sur son visage, des explications planétaires de Tom (il me faudra une séance de rattrapage, parce que je ne me souviens pas du nom de toutes les constellations), du sourire (la banane) de William, de l’énergie débordante de Nicolas le lapin Duracel, du charisme de To@ne, des envies de voyage de Philou, de l’arrivée tonitruante de Mickey, de la maestria de Joris, du savoir-faire de Manu (les pistes sans frein arrière, j’oserais pas et surtout j’irais pas bien loin…) du pilotage de crossman de Max et de son sketch des ouvriers portugais balancé en duo avec José au restaurant, du grand art et avec l’accent ! Et ses souvenirs de chantiers : le gabian assommé, les finitions du samedi, la récup’ de rails…
Quel week-end les amis, mais quel week-end ! Dire que je bosse demain….eh ben non, c’est pas demain mais après-demain ! Mékilékon, mékilékon !
PS : Ah oui, et on a roulé, c’était bien aussi.

I had nothing to offer anybody except my own confusion. Kerouac