salut
alleï maintenant que j'ai a priori solutionné mon problème moteur, je peux m'attaquer à l'écriture du compte rendu de ces 2 jours de sortie elefantastique.
Lieu : le Buëch.
pour la description du Buëch vous imaginez les vosges, sa terre végétale et ses sapins et vous vous dites que c'est pas ça du tout.
le Buëch, d'abord c'est beau. parce que. et puis c'est les hautes alpes, département pas trop peuplé. donc c'est calme. et puis les chemins sont interdits de circulation du 1er juin au 30 septembre et comme on est le vendredi 29 mai, on s'en bat l'oeil copieux copieux.
Vendredi soir, sortie du taff, j'enquille la tocroute avec le tt6 pour rentrer dare-dare à la maison, toujours respectueux des limitations de vitesse imposée par notre bon ministère de la surveillance citoyenne, j'arrive à l'heure prévue chez moi. Je profite de mon passage à la maison pour récupérer ma IE Special. déjà équipée des grandes roues avec les MT21 et toute pimpante. les crashs bars sont retirées parce que depuis le temps que je me mets des volumes avec elles commençaient à devenir plus dangereuses qu'autre chose.
le top case est chargé, sac de frinques sanglé sur la selle (on rentre pas les baskets, le duvet, les outils, la balise argos et le kit de premier soins avec les fringues dans le top). donc .. hop hop
j'embrasse femme et enfants que je laisse aller vers le doux foyer de ma belle-famille (on peut aussi traduire ça par :"emmènes les gosses chez ta mère, ça vous sortira"). Un voyage en Cagiva c'est toujours l'aventure
de suite le doux parfum des embrunts de l'amoco cadiz en 15w50 minérale, l'odeur du pneu brulé, la douceur des vibrations du marteau piqueur qui sert de guidon, ça met dans l'ambiance.
Allez hop, gaz ! la brele marche pas trop trop mal. le problème a mi régime c'est finalement accentué (caramba, il eut fallu enrichir et non appauvrir) par contre, sur le 4500 - 5000 tours ça va bien. les pneus crampons n'incitent de toute façons pas à l'arsouille (expérience vécue : ça finit par terre). Grenoble, vif, col de lus la croix haute, que du bonheur , notamment en altitude où la plage de régime pour jouer s'est sérieusement agrandie ( ça confirme la thèse de la richesse aiguillesque)
arrivée à la Valette. les habitants me regardent passer stoïquement.. j'en conclus que les autres sont déjà là
il y a là :
Mickey, notre hôte en 750 elefant bifaro, démarreur out (mais y a le kick)
Phil avec son 944 elefant de 94, les culasses de SS et tout ce qu'il faut pour niquer un pneu route comme il faut
le Gégé avec le proto usine 750 dakar de Galini de 1986
Catrpilar avec son 900 ac de 97 full origine et même un pot homologué (tiens, une brebis galeuse ?) ah bah non il a quand même un sabot renforcé mais pneus mixte
et mon IE Special donc ..
arriveront après Muley et totobolino, respectivement en 944 azzalin SP de 94 (ex casteu dakar 2004) et en sherco 50 (à peine débridé mais à 14 ans il nous rend bien 40 kgs sur le pilote)
Joel aussi en 900ss 1992. elle est bellleeee avec "une peinture que pas une moto en a une aussi douce"(c) Phil (peut-être un peu marqué par ses 130 000 km en SS)
on se fait un repas avec un gratin dauphinois royal voir fabuleux .. burps
2H05 au lit ..
le desmo de certains ne s'arrete pas avec la nuit qui tombe .. bouchon d'oreilles powered
Samedi ..
Phil et Joel redécolle, cendrillons n'ont que la permission de 16H
finalement on décollera avec un poil (un gros poil) de retard sur l'horaire
boucle de 200 km prévue dans les chemins
Fabien est là avec un 600 xllm en mixte mais une grosse expérience du TT. mickey et Fabien sont les locaux, avec un talkie chacun et un devant, un derrière. Gégé avec son proto plus haut que lui m'impressionne toujours par ses départs à la rahier. Muley sur l'azzalin a enfin trouvé une moto à sa taille et le sherco, bah c'est du 2 temps .. kof kof. Catrpilar comble les lacunes de ses pneus par son expérience du trial .. et moi je rame ..ça va pas.
bon après avoir dégonflé les pneus (1,4 et 1,4) au lieu de 2,2 / 2,4 les crampons vont mieux. mais j'hésite, je n'arrive pas à me détendre au guidon et je subis trop. pas cool .
mais qu'est ce qu'on a pris dans les mirettes !! des paysages dantesques, des chemins superbes
l'azza engorge coté carbu. va falloir remettre le couvercle de boite à air ouvert
Gégé crève de l'avant. 2 bombes plus tard il descend avec mickey pour changer la roue. on est comme ça chez les fantistes, l'assistance ne change pas les chambres mais la roue
je m'en colle une dans la gadoue parce que j'ai hésité entre 2 passages. alors que je suis le seul en crampons.. ptainnnnnnnn
y a pas, la moto fait pas tout, faut oser et pas réfléchir.
une bouffe au restau de valdrome (ptite station) composée d'une salade et d'un plat de lasagne font que .. burp il est temps d'aller faire du devalkart ..
imaginez 7 furieux, tous en equipement de moto dans des karts sans pédales, remontés par un tire-fesse et lachés dans une descente avec des chicanes (ça passe qu'à un .. on a testé
)
2 descentes plus tard, on compte 2 blessé. Catrpilar est allé visité un piquet de bord de piste avec le dos, Muley s'est déplacé une vertèbre .. bref .. en moto ça va mais sur 4 roues ça déconne
reprenons les motos.
crêtes et chemins... chemins, vues fabuleuses.. que du bon.
Mickey casse le sélecteur de son 750 .. dommage, surtout quand on sait qu'il n'a que le kick et que le ducat ne se kick qu'au point mort
qu'à cela ne tienne il part changer le sélecteur (quand je vous dis que l'assistance est dispo .. )
on continue, chemin et cretes .. montées et descentes
puis une putain de grande descente .. rahhh je psychote dans les descentes
finalement en 1ere, le gros frein moteur de la cagiva m'amène sans encombres en bas. gégé y perd son âme de cable de compteur.
la fatigue commence à se faire sentir mais on opte quand même tous pour la montée en galet après avoir retrouvé Mickey
Suite à une bétise de notre part on monte beaucoup trop groupé. beaucoup trop
Catrpilar est obligé de s'arreter pour éviter de rouler sur le sherco de totobolino et moi je cale derrière. j'arrive à repartir pour aller m'en mettre une 3m plus loin après avoir bloqué l'avant dans une ornière... gasp
Fabien et son 600 se jettent par terre pour éviter de me rouler dessus aussi (quelle courtoisie dans ce groupe quand même .. )
Mickey est allé comme un grand s'enferrer les jambes et le sélecteur dans les fils barbelés.
bref..
le patrol GR qui nous suit a eu la bonne idée de se mettre assez loin derrière car une fois la moto droite bah pour se remettre debout sur les cales pieds.. y a plus qu'a mettre du gazzzzz et envoyer les caillasses voler. j'ai bien déblayer le terrain pour les suivants, pas de soucis.
allez un dernier chemin, un dernier col sur Agnèl direction la maison .. pour le repos après 145 km de chemin / pistes / plaisir
on laisse fabien repartir chez lui avec le 600 qui va lui claquer entre les pattes juste avant la descente pour aller chez lui..
Catrpilar rentre retrouver femme et enfants et nous c'est Barbeuk et rigolade..
le Muley douille sévère avec le dos coincé. Demain ce sera jour sans
on termine la framboise et on va s'pieuter vers 1h05 ..
le dimanche
on aide Muley a charger l'azza sur la remorque (avec le sherco, faire St Etienne - le buech c'est pas cool)
et puis on va rouler .. parce que bon. il a plut hier soir, l'air est frais et du coup moi je me sems mieux. plus joueur
plus flaque flaque ..
rahhhh que c'est bon ces sous bois qui sentent l'humidité. ces cretes longues, ces montées herbeuse et terreuses
gazz et un peu de regazz
le Gégé oublie un peu que c'est un T66 qui équipe son pneu avant et vient s'éclater à mes pieds avec le proto argh..
plus de peur que de mal et tout se finit par un relevage de moto
on monte jusqu'à la station de vol delta / parapente où la vue est somptueuse
et on redescend enfin pour aller se faire un ptit repas peinard devant le grand prix de motogp, y voir la ducati s'imposer est un plus sympathique pour terminer un weekend somme toute assez génial.
départ à 16h de la valette pour Grenoble, retrouver femme et enfants à Domène .. avec encore big repas le soir
pouf ..
lundi 14h00 ...
je reprends la moto tranquillou
arrivée sur St Jean de moirans.. cette saloperie se met à déconner. aussitot j'incrimine une soupape grillée, vu que je roule assez pauvre c'est le plus probable et la sensation est bien celle de la pert d'un cylindre. J'apelle Jésus (celui avec la blonde comme femme, pas celui avec la blond comme mère, de toute façon, celui là est trop cloué pour venir bouger) qui d'une voix douce et tendre me répond (gasp, ah bah non si ce n'est lui c'est donc sa femme) que "ah, là on part de montpellier mais si dans 3 heures t'es encore là on pourra ptetre passer"
qu'à cela ne tienne. on va rentrer par nos propres (enfin faut le dire vite) moyens.
les 40 derniers kilomètres se sont donc fait à la pénible allure de 80 - 90 maxi avec des bruits moteurs, des explosions dans le pot, rien de sympa donc.
premier bilan des courses : CDI en rade sur certaines plages seulement ..
mt21 fatigué .. bien fatigué.
Pilote : du progrès à faire, doit mieux s'enterrer dans la boue et moins hésiter en descentes
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Flyben
bon, on recommence quand ??