Jour 3
Aujourd’hui, nous ne repartirons pas de là où nous avons quitté la piste. Etant à Blanes, nous ferons d’abord quelques emplettes et patienterons devant une superette….qui n’ouvrira jamais pour cause de mardi 1° mai !!! Qu’à cela ne tienne, l’Espagne fourmille de petites épiceries aptes à nous rassasier.
Nous rejoindrons les pistes à quelques kilomètres de là (à La Tordera), et ça sera reparti pour une matinée superbe sur des pistes extra, mais méfiance, aujourd’hui est ferié, et nous croiserons nombre d’usager de pistes : piétons, vttistes, quads, trialistes, enduristes… qui ont cependant l’air de bien cohabiter.
On se range pour laisser passer.
Le quéqué en quad n’est d’ailleurs pas une spécificité française !!!
L’après midi est encore plus sympa avec une piste rondement crevassée.
Que du bonheur après les avenues de terre précédentes qui finissaient par être monotones.
La partie suivante nous éloigne de la côte. Faisant abstraction des vignettes N°500 et suivantes, sujettes à des éboulements et à la disparition de la piste à flanc de coteau, nous montons directement à l’assaut du parc de Montseny.
La montée jusqu’au plateau est un peu cassante, mais chaque épingle nous dévoile un nouveau paysage.
La vue s’allonge jusqu’à émerger sur le maquis du plateau. Magnifique.
La piste s’améliore alors beaucoup et nous retrouvons un peu de tourisme.
La traversée prend fin et la descente, est longue, étroite et sinueuse à souhait, mais goudronnée.
Une nouvelle liaison routière s’impose pour rallier « la Fabrega »
Le plein d’essence effectué à Moia, nous entamons la boucle.
La piste change de physionomie, elle devient plus grasse, bien plus grasse, bien bien plus grasse !
Un 4x4 Mavrick progresse en même temps que nous, n’hésite pas à nous laisser passer (plusieurs fois pour cause de plantade d’itinéraire.) Le chemin quitte une coupe de bois pour serpenter le long d’un ruisseau qu’on traverse au grès des méandres, les paysages ne sont pas aussi beaux, mais la technicité du parcours occupe tous nos sens. Génial.
De retour à Moia, les bombers nous indiqueront la « casa familial » pour passer la nuit. Ce soir nous dormirons dans des draps !!!
Une pizza dans un troquet du centre ville ouvert et au dodo, avec l’impression d’avoir quitté Blanes il y a plusieurs jours !!! nous sommes toujours le 1° mai…
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