même pas peur.... tu parles

[To@ne]

Exact Eric, autant pour moi...

Il a couru sur des 600 (CBR, ZX6R et GSX-R) sur le TT... j'ai fait l'amalgame, merci de la précision.

[eric]

Bon, je vais faire un peu bateau, mais il y a une différence entre tirer une bourre que d'autres que moi se permettronc de juger inconsciente et débile sur route ouverte, mais je ne juge pas, en particulier vu ce que je dirai en conclusion, et rouler de plus en plus fort sur une route comme sur un circouit, pendant une course-mémoire comme le TT qui voit les pilotes prendre des vitesses qui n'ont plus rien de commun avec celles des origines sur le même tracé : la différence, c'est probablement que pendant la course, on n'est pas censé mettre les autres en danger comme si on roulait sur route ouverte, et que l'on est censé mesurer les risques que l'on prend, ce qui peut vouloir dire encore quelque chose, même aux vitesses où ça se passe maintenant : même si la perception du risque est homéostasix, les performances des machines sont en progrès autant pour leur pilotage et leur maîtrise ( réglages, tenue , freinage ) que pour leur puissance.

Mais de toute façon, depuis les débuts, les risques ont toujours été présents sur ces courses, et des grands noms parmi leurs vainqueurs s'y sont régulièrement tués.
Une des dernières légendes vivantes du TT, Joey Dunlop, s'est pourtant tué en 125, et sur circuit, lui aussi.

Et je voudrais finir en me demandant combien d'humains vont contracter des cancers de la thyroïde qui leur seront fatals à cause des saloperies d'isotopes radio-actifs qui vont continuer à nous arriver tout autour de la planète, sans qu'on se demande comment recharger à l'avenir les batteries de nos futures et prochaines bécanes électriques autrement qu'en fabriquant des putains de déchets dangereux pendant 50000 ans dans des centrales qui peuvent devenir des fabriques de mort au moindre accident, bien plus dangereux pour tous, que ceux qui font mourir quelques pilotes qui n'emmerdent personne au détour de leur légende personnelle et de leur destinée individuelle, alors que notre devenir commun et collectif, lui, est de toute évidence bradé par quelques allumés du négoce et de l'investissement boursier, et complètement relativisé par rapport à leurs seules exigences de pouvoir et de profit.

Rien à ajouter

Si... d'un coté c'est une mort violente contre un arbre, mur ou autre... et de l'autre une morte lente, à petit feux qui te donne quand même plus de chances de voir les générations futures... choisissez votre camp CAMARADES

[To@ne]

Ben c'est con, mais c'est tout à fait ça : le choix de prendre le risque. Très peu pour moi, mais je choisis quand même de rouler en moto alors que je sais ce que ça peut impliquer comme danger...

[Elefafzéro]

On est bien du même avis ensemble.

Ce qui nous interpelle, c'est les chances que nos enfants ont d'être plus malades que nous, avec toutes la saloperies qui traînent de plus en plus dans la nature et qui intègrent notre alimentation.

C'est désormais avéré et reconnu, et on peut regarder en ligne le film documentaire "Nos enfants nous accuseront" sur ce thème, ainsi que d'autres encore , "Le monde selon Monsanto", en particulier.

Cette problématique de santé publique est autrement alarmante que celle placée au premier plan de la sécurité routière, qui pour être grave, reste secondaire par rapport à celle du suicide chez les mineurs, ou bien au au nombre de décès annuels liés à des maladies que leurs victimes ont attrapé passivement.

En particulier quand on considère le nombre de tués sur les routes en intégrant l'augmentation du parc roulant, que cela soit toutes catégories de véhicules confondues, ou même seulement pour celui des deux roues motorisés.

Sur ce sujet, la concertation entre tous les acteurs de la sécurité routière à deux roues motorisés a été l'occasion depuis deux années de faire avancer considérablement les connaissances des autres usagers et des pouvoirs publics sur les spécificités qui sont celles de l'usage des motos sur la route, alors qu'elles étaient globalement méconnues, et on pouvait espérer chez nous comme ailleurs des avancées en la matière.

Las, depuis hier, la donne n'est plus la même, alors que la FFMC a décidé de ne plus y participer, tout comme elle avait déjà quitté quelques années auparavant une précédente instance consultative, en appréciant qu'elle y siégeait sans y être entendue, faute d'tre véritablement écoutée, et ne souhaitait pas cautionner une politique publique inadaptée.

C'est la seconde fois qu'elle reste infailliblement en situation de préférer défendre les motards activement au lieu de tolérer des attitudes rétrogrades, désormais, au vu des avancées réalisées depuis deux ans, alors qu'elle est investie depuis 30 ans dans des actions de formation pré et post permis et de prévention qui ont largement fait école, sans oublier son engagement revendicatif.

Le propos était donc de distinguer la conduite de compétition sur route ou circuit fermé des prétendus comportements "infractionnistes" qui sont abusivement généralisés dans des discours motophobes trop amplifiés, et font des motards abondamment stygmatisés les prétendus responsables de l'insécurité routière, alors que l'on sait que le risque de blessure grave ou fatale est supérieur à moto, et que les motards sont globalement peu responsables des accidents dans lesquels ils sont concernés : deux raisons de répéter qu'ils sont moins des responsables d'accidents que des victimes, le plus souvent.

Objectivement, la plupart des motards le restent statistiquement moins de trois ans, et pour la plupart de celles et ceux qui le restent toute leur vie, le comportement est le plus majoritairement responsable et sécuritaire, et ce d'autant plus chez des personnes qui sont mères et pères de famille, entre autres.

L'actualité du 31 mars 2011 :

http://www.motorcyclists-online.com/lin ... .php?id=17

Le rapport MAIDS, élaboré après une enquête dans 5 pays de l'UE, qui dresse un échantillonnage de la réalité des statistiques moto, dont le fait qu'une importante minorité des motards sont responsables des accidents qui les mettent en cause, ou qu'une importante minorité des motards roulent à plus de 50 km/h lors d'accidents en ville, dont ils sont surtout les victimes de comportements de méconnaissance et d'ignorance de la part des autres usagers qui les heurtent :
à lire pour se faire une raison argumentée de s'indigner du martelage motophobe médiatique quasiment systématique, à grands renforts d'avis de pseudo experts ou de communications de la part de structures subventionnées qui ne veulent rien y connaître, même après deux années de concertation ouverte:

http://www.maids-study.eu/

( disponible en français en s'y inscrivant pour le télécharger )

[Charly]

Les gars qui y courent sont parfaitement conscients des risques qu'ils prennent

Euh.. Oui, j'imagine qu'ils savent quelque part qu'ils risquent leur peau a chaque secondes. Mais c'est quand meme des grands malades !