
Il est vrai que c'est difficile de les comparer, chacune à son caractère.
Pour ma part, j'ai trouvé la Sardaigne plus sauvage, les autochtones beaucoup plus ouverts et souriants.
Ils t'accueillent comme si tu faisais partie de la famille, prêts à tout pour te rendre service.
Comme la Sardaigne est bien plus grande que la Corse, bien moins peuplée, nous étions souvent loin de tout.
Par contre, aucun souci pour les pompes à essence, il y en aura toujours une quelque-part, dans laquelle il suffit de glisser au minimum un billet de 5 Euros pour pouvoir en mettre un peu dans ton réservoir, ce qui n'est vraiment pas le cas en Corse

Les plages sont paradisiaques, tout autour de l'île, comme certaines en Corse.
Il n'y a pas d'Aiguilles de Bavella mais il y a le Monti Del Gennargentu, grandiose dans son style à lui. Dans le nord, tu as le Monte Limbara qui domine toute la Sardaigne du nord et auquel tu accèdes par une route en lacets, sur 9 kms où les bouts droits entre chaque épingle n'excèdent pas les 150-200 mètres Sur la côte ouest, le Monte San Pietro vient se jeter dans la mer et l'on aperçoit le Pan di Zucchero remonter à la surface un peu plus loin Sur la côte Est, pour accéder au plateau de Sisine, il s'agit de bien s'accrocher dans la succession très serrée d'épingles


C'est comme pour les motos, chacun son goût, son style. Il y aura toujours les inconditionnels de la Corse d'un côté, de la Sardaigne de l'autre.
Nous on aime beaucoup les deux avec une nette préférence pour celle où l'on parle l'italien

Avec Gégé, on a très envie d'y retourner pour approfondir la découverte de certaines régions et aussi pour y faire des randos mais surtout pas entre début juin et fin août où des millions de touristes envahissent l'île
