Elefafzéro est un nouveau barisseur.
Posté : lun. 3 mai 2010 16:32
Salut tout le mode!
Puisque le modérateur amène m'amène à vous commettre un petit kilomètre de présentation, le voici donc, à la station Nouvel Utilisateur.
Pourquoi zéro après Elefaf, alors que vous en avez déjà deux?
Le sens de la famille, pour sûr, et sans mystère, puisque je suis le cousin d'Elefaf.
Mais pourquoi vouloir le pourrir en lui passant devant?
Pour ceux et celles qui ne seront pas ulcérés de lire une référence à des caisses en barquettes qui prennent de la place sur les circuits, il y bien eu une année, 93, de mémoire, où Prost, comme on dit chez nos amis teutons au meilleur moment de la journée, celui de s'envoyer une mousse, avait fait la saison avec le numéro zéro.
Mais rien à voir.
Mon cousin Elefaf, il faisait de la moto quand j'étais encore avec des roulettes à mon vélo, mais je suis un peu celui qui l'a harcelé pendant quelques mois en lui disant, lors de nos interminables conversations pas minables que les moteurs bicylindres à distribution desmodromique, étaient à préférer à tous les autres, parce qu'ils procuraient le plaisir inégalable de ressentir une union caractéristique et particulière avec la moto, tant ils répondent avec force et douceur en même temps à la moindre sollicitation, comme un prolongement proprioceptif optimal de notre lecture de la route, pas forcément puissants, quoiqu'imbattables à puissance parfois moindre face aux fleurons de la technologie développés pour les battre, en vain, mais définitivement les plus agréables et offrant les sensations les plus joyeuses, que l'on recherche à leur demander d'être performants pour le plaisir de rouler vite, sur la piste, s'pas, ou bien qu'on leur demande un couple généreux sans forcément être pressé, lorsque le bonheur est celui d'enrouler les virolos sur une petite route aux détours des paysages traversés, même pas forcément vite, et qu'ils répondent avec une présence immédiate et confortante...
Et à ce jeu de motivation à lui faire changer de moto pour une qui soit animée par un de nos moteurs bolognais préférés, tout en étant typée et originale, belle et stylée sans être excessivement une gravure de mode, mais en offrant des qualités de polyvalence et de confort nécessaires à son goût des voyages en duo, je lui ai vanté les mérites d'un bon trail Cagiva moderne Gran Canyon, performant comme la 900ie qui reste un de mes meilleurs souvenirs parmi nos italiennes, ou plus ancien, comme on en trouve de très propres parmi ceux qui portent l'héritage mémorable qui est celui des Elefant, capables de tout, de passer partout, de rouler vite et fort quand on a le goût d'y prendre du plaisir ( dans les conditions de respect de la législation en vigueur, cela s'entend ;o) ) tout en nous emmenant au bout du monde avec tout un barda, puisque c'est une moto pratique, légère, fidèle et attachante.
Au point qu'il vous a rencontrés et qu'il est devenu un des vôtres.
Alors je peux peut-être prendre le numéro zéro pour ça.
Ou bien c'est parce que mon Elef je ne l'ai plus depuis peu, alors je suis l'Elefaf sans Elef, l'Elefaf zéro donc.
Ou bien c'est parce que je me trouve tellement mauvais?
Allez savoir...
J'aurais pu être Elefaf3, mais ça aurait commencé à faire "les envahisseurs de mototrips sont parmi nous", alors Elefaf pour faire un clin d'oeil à la famiglia, et zéro comme ça, peut-être un peu fidèle à de bons vieux réflexes hérités du surréalisme, une manière de ne pas être un numéro...
Dans la famille des fans des motos des fils de Castiglione Giovanni de Varèse, il y en a parmi vous qui me connaissent probablement déjà, et qui vont peut-être se dire : houla, le voilà encore ici!
Espérons qu'ils seront heureux de reconnaître un ami.
Ce qui m'a préparé à devenir un ducatiste cagiviste, c'est sûrement deux ans au Mali entre 83 et 85, alors que les Elef n'y étaient pas encore et que c'est sur la XT500, la première moto d'Auriol au Dakar, équipée d'une nourrice de 40 litres en plastique, que j'ai connu le plaisir des excursions et la désillusion de comprendre déjà le fossé entre notre monde, qui exhibe sans pudeur sa richesse aux yeux des plus démunis, et le leur : j'ai fini mon contrat en roulant sur un petit cyclo Honda et en ayant arrêté de courir la brousse, après avoir rencontré, en plein Sahel, des villageois au bout de leurs ressources de survie, auxquels je ne pouvais rien apporter de secourable, mais qui m'ont ranimé, eux, quand je les ai atteints au bout de mes propres forces, alors que j'avais perdu le groupe avec lequel je roulais : Famabougou est leur village, et je n'y suis jamais retourné, mais je n'oublierai pas les larmes du chef du village quand je lui ai donné la pipe en terre que j'avais achetée le matin au marché de Niono, le seul présent que je pouvais lui faire pour célébrer l'amitié.
Depuis, je mets en pratique les principes de Georges Oshawa quand il énonce qu'il ne laisse jamais perdre un grain de riz, et je verse chaque mois une part de mes ressources à une petite ONG présente au Mali depuis plus de trente ans, Les Amis d'un Coin de l'Inde et du Monde.
Et le seul luxe que je me sois permis, c'est les motos, pour rouler, alors qu'il nous faut bien nous déplacer pour aller bosser.
J'ai rencontré, grâce aux conseils d'un généreux ducatiste qui se consacre sous bien des formes au service des motards et de leur défense, l'ami Jano à Barbezieux, quand j'ai réalisé le rêve de rouler en ducat, et chez lui, j'ai fait à la fois la connaissance du DCF et de Scarabée, dont l'Alazurra animait les JD en maintenant à la hausse s'il en était besoin la qualité du plateau des motos qu'on y rencontre.
C'est ainsi que la GT que je voulais trouver chez Ducati pour rouler au quotidien, ce fut une Cagiva Alazurra nantaise, que Patrick, peu après le départ de Jano, a révisée très en détails, et qu'un ami du DCF et de PVKçR a rachetée en en faisant un très beau TT, ce qui peut être un peu dommage, car elle était proche de l'origine, mais compréhensible, puisqu'elle était vraiment généreuse, et qu'elle se la pête désormais comme une star de la piste : est-ce que c'est sa faute, à elle, si les frères Castiglione ont tapé dans les moteurs et les cadres et les roues et le reste chez Ducati, pour faire leurs motos, si belles, mais cousines des plus belles des pistardes de la même époque?
Ma femme avait déjà débuté sur une River 600, avec tous les tracas connus et prévisibles, que le ducatiste dévoué à nous tous, précédemment cité, nous a aidés à résoudre grâce à ses relations à la SIMA : qu'il en soit encore remercié.
Et puis, après quelques SS 400, 750, 900ie et mostros 600 et 750, entre elle et moi, successivement, et même une adorable V50III, nous avons pu trouver enfin l'Elef monofaro si souvent admiré, un 650 dont je ne connais pas l'histoire, mais qui avait été bichonné et un peu eupgradé, comme vous dites.
Actuellement, la petite galère nous a rattrapés, et il a fallu nous en séparer, tout en sachant qu'il sera très bien entretenu par l'ami qui l'a emporté, et il nous reste un 750 sport que vous avez vu passer, très très attachant lui aussi, et qui ne roule décidément plus assez, mais dès que je peux, je reprends une selle de cornac pour aller sur le tarmac!
En attendant, merci de nous accueillir parmi vous.
Salut à tous les amis des Landes et de Charente s'ils sont là derrière, et la bise à la famille, ce qui est de toute façon la même chose, puisque ce que nous avons trouvé au dcf, mon épouse et moi, c'est comme une famille, vous vous en doutez, et que probablement, ici, c'est la même chose..
Puisque le modérateur amène m'amène à vous commettre un petit kilomètre de présentation, le voici donc, à la station Nouvel Utilisateur.
Pourquoi zéro après Elefaf, alors que vous en avez déjà deux?
Le sens de la famille, pour sûr, et sans mystère, puisque je suis le cousin d'Elefaf.
Mais pourquoi vouloir le pourrir en lui passant devant?
Pour ceux et celles qui ne seront pas ulcérés de lire une référence à des caisses en barquettes qui prennent de la place sur les circuits, il y bien eu une année, 93, de mémoire, où Prost, comme on dit chez nos amis teutons au meilleur moment de la journée, celui de s'envoyer une mousse, avait fait la saison avec le numéro zéro.
Mais rien à voir.
Mon cousin Elefaf, il faisait de la moto quand j'étais encore avec des roulettes à mon vélo, mais je suis un peu celui qui l'a harcelé pendant quelques mois en lui disant, lors de nos interminables conversations pas minables que les moteurs bicylindres à distribution desmodromique, étaient à préférer à tous les autres, parce qu'ils procuraient le plaisir inégalable de ressentir une union caractéristique et particulière avec la moto, tant ils répondent avec force et douceur en même temps à la moindre sollicitation, comme un prolongement proprioceptif optimal de notre lecture de la route, pas forcément puissants, quoiqu'imbattables à puissance parfois moindre face aux fleurons de la technologie développés pour les battre, en vain, mais définitivement les plus agréables et offrant les sensations les plus joyeuses, que l'on recherche à leur demander d'être performants pour le plaisir de rouler vite, sur la piste, s'pas, ou bien qu'on leur demande un couple généreux sans forcément être pressé, lorsque le bonheur est celui d'enrouler les virolos sur une petite route aux détours des paysages traversés, même pas forcément vite, et qu'ils répondent avec une présence immédiate et confortante...
Et à ce jeu de motivation à lui faire changer de moto pour une qui soit animée par un de nos moteurs bolognais préférés, tout en étant typée et originale, belle et stylée sans être excessivement une gravure de mode, mais en offrant des qualités de polyvalence et de confort nécessaires à son goût des voyages en duo, je lui ai vanté les mérites d'un bon trail Cagiva moderne Gran Canyon, performant comme la 900ie qui reste un de mes meilleurs souvenirs parmi nos italiennes, ou plus ancien, comme on en trouve de très propres parmi ceux qui portent l'héritage mémorable qui est celui des Elefant, capables de tout, de passer partout, de rouler vite et fort quand on a le goût d'y prendre du plaisir ( dans les conditions de respect de la législation en vigueur, cela s'entend ;o) ) tout en nous emmenant au bout du monde avec tout un barda, puisque c'est une moto pratique, légère, fidèle et attachante.
Au point qu'il vous a rencontrés et qu'il est devenu un des vôtres.
Alors je peux peut-être prendre le numéro zéro pour ça.
Ou bien c'est parce que mon Elef je ne l'ai plus depuis peu, alors je suis l'Elefaf sans Elef, l'Elefaf zéro donc.
Ou bien c'est parce que je me trouve tellement mauvais?
Allez savoir...
J'aurais pu être Elefaf3, mais ça aurait commencé à faire "les envahisseurs de mototrips sont parmi nous", alors Elefaf pour faire un clin d'oeil à la famiglia, et zéro comme ça, peut-être un peu fidèle à de bons vieux réflexes hérités du surréalisme, une manière de ne pas être un numéro...
Dans la famille des fans des motos des fils de Castiglione Giovanni de Varèse, il y en a parmi vous qui me connaissent probablement déjà, et qui vont peut-être se dire : houla, le voilà encore ici!
Espérons qu'ils seront heureux de reconnaître un ami.
Ce qui m'a préparé à devenir un ducatiste cagiviste, c'est sûrement deux ans au Mali entre 83 et 85, alors que les Elef n'y étaient pas encore et que c'est sur la XT500, la première moto d'Auriol au Dakar, équipée d'une nourrice de 40 litres en plastique, que j'ai connu le plaisir des excursions et la désillusion de comprendre déjà le fossé entre notre monde, qui exhibe sans pudeur sa richesse aux yeux des plus démunis, et le leur : j'ai fini mon contrat en roulant sur un petit cyclo Honda et en ayant arrêté de courir la brousse, après avoir rencontré, en plein Sahel, des villageois au bout de leurs ressources de survie, auxquels je ne pouvais rien apporter de secourable, mais qui m'ont ranimé, eux, quand je les ai atteints au bout de mes propres forces, alors que j'avais perdu le groupe avec lequel je roulais : Famabougou est leur village, et je n'y suis jamais retourné, mais je n'oublierai pas les larmes du chef du village quand je lui ai donné la pipe en terre que j'avais achetée le matin au marché de Niono, le seul présent que je pouvais lui faire pour célébrer l'amitié.
Depuis, je mets en pratique les principes de Georges Oshawa quand il énonce qu'il ne laisse jamais perdre un grain de riz, et je verse chaque mois une part de mes ressources à une petite ONG présente au Mali depuis plus de trente ans, Les Amis d'un Coin de l'Inde et du Monde.
Et le seul luxe que je me sois permis, c'est les motos, pour rouler, alors qu'il nous faut bien nous déplacer pour aller bosser.
J'ai rencontré, grâce aux conseils d'un généreux ducatiste qui se consacre sous bien des formes au service des motards et de leur défense, l'ami Jano à Barbezieux, quand j'ai réalisé le rêve de rouler en ducat, et chez lui, j'ai fait à la fois la connaissance du DCF et de Scarabée, dont l'Alazurra animait les JD en maintenant à la hausse s'il en était besoin la qualité du plateau des motos qu'on y rencontre.
C'est ainsi que la GT que je voulais trouver chez Ducati pour rouler au quotidien, ce fut une Cagiva Alazurra nantaise, que Patrick, peu après le départ de Jano, a révisée très en détails, et qu'un ami du DCF et de PVKçR a rachetée en en faisant un très beau TT, ce qui peut être un peu dommage, car elle était proche de l'origine, mais compréhensible, puisqu'elle était vraiment généreuse, et qu'elle se la pête désormais comme une star de la piste : est-ce que c'est sa faute, à elle, si les frères Castiglione ont tapé dans les moteurs et les cadres et les roues et le reste chez Ducati, pour faire leurs motos, si belles, mais cousines des plus belles des pistardes de la même époque?
Ma femme avait déjà débuté sur une River 600, avec tous les tracas connus et prévisibles, que le ducatiste dévoué à nous tous, précédemment cité, nous a aidés à résoudre grâce à ses relations à la SIMA : qu'il en soit encore remercié.
Et puis, après quelques SS 400, 750, 900ie et mostros 600 et 750, entre elle et moi, successivement, et même une adorable V50III, nous avons pu trouver enfin l'Elef monofaro si souvent admiré, un 650 dont je ne connais pas l'histoire, mais qui avait été bichonné et un peu eupgradé, comme vous dites.
Actuellement, la petite galère nous a rattrapés, et il a fallu nous en séparer, tout en sachant qu'il sera très bien entretenu par l'ami qui l'a emporté, et il nous reste un 750 sport que vous avez vu passer, très très attachant lui aussi, et qui ne roule décidément plus assez, mais dès que je peux, je reprends une selle de cornac pour aller sur le tarmac!
En attendant, merci de nous accueillir parmi vous.
Salut à tous les amis des Landes et de Charente s'ils sont là derrière, et la bise à la famille, ce qui est de toute façon la même chose, puisque ce que nous avons trouvé au dcf, mon épouse et moi, c'est comme une famille, vous vous en doutez, et que probablement, ici, c'est la même chose..