900ie n°959 (restauration)

[desmophil]

En fait ils disent même qu'il faut faire au serrage car ça peut les endommager... Alors leur mettre des coups sur la gueule...

Non mais...Quand même, je ne lui ai pas mis de coup sur la gueule! Mais le fait de taper sur les vis a apparemment suffit pour la détruire.

[To@ne]

[To@ne]

Et voilà, j'ai enfin pu rouler sur MON 900ie ce soir pour rentrer du boulot !!!

J'ai pu rhabiller la belle cette après-midi après avoir changé la prise de la sonde de température d'air et monté les crash-bars.
Ensuite, entre deux rendez-vous, j'appelle l'assurance pour la mettre à la place du SuperLeggera.

Ce soir, après une bonne journée de boulot, je n'avais qu'une envie : prendre la bécane et rouler un peu pour savoir "comment elle va"...

Je démarre, un coup de starter pour chauffer, j'enfile mes gants et je me casque. J'allume les codes. Je constate que les optiques de IE ne sont pas "étanches" à la lumière, d'où l'impression qu'il manquait des mousses sur celle de Allamas au dernier Mont Dore.
J'enfourche l'engin et je descend le trottoir... me voilà sur la route !!!
J'accélère dans le bout droit, tout en douceur mais fermement, je suis propulsé vers le feu en haut de la côte... je retrouve la même sensation que lorsque j'ai essayé le IE des Laurents (Allamas et Doc Bar) : un régal.
Le feu passe au vert, je décolle. Je double quelques voitures, j'arrive sur le grand rond point de Leclerc... par habitude, j'attaque, pif-p...zzzzzzzzzziipppp... OUPS !!!

Le piège de bien connaitre une partie cycle et de se concentrer sur les sensations, c'est qu'on aurait tendance à oublier que cette machine n'a pas pris la route depuis 7 ans... et le pneu arrière fait partie du lot... Un rôdage s'impose, je reste donc sur la souplesse de ce moteur hyper agréable.
Je m'arrête quand même 30 secondes pour vérifier que ce n'est pas de l'huile et je constate que la couche de m... accumulée pendant ces 7 ans graisse lors de son retrait. Méfiatte, donc. Pas de soucis, le moteur se plait aussi à enrouler.

Donc je roule, je double. L'éclairage est... d'origine. Je vais remplacer les optiques d'origine par une paire de AC (j'ai horreur de voir la lumière sous le tableau de bord), relayer le tout et remettre une ampoule en bon état dans le témoin de température d'huile.

Je suis arrivé, et finalement le plus gros problème que j'ai eu, c'est que la balade fût trop courte

[sergio desmo]

Bravo To@ane !

[bushman]

le rêve d’une vie parfaite, mythique, peut nous empêcher de goûter les plaisirs qui s’offrent à nous. nous avons souvent de la difficulté à nous satisfaire de ce que nous avons ; nous rêvons de ce qui n’est pas mais pourrait être.
apprendre à apprécier la vie, c’est accepter qu’elle ne peut à tout moment être parfaite.


Pour vivre heureux, le secret est de découvrir ce qui stimule notre curiosité, soulève notre enthousiasme.

Le bonheur est partout : la beauté d’un paysage en enroulant sur une départementale , la grâce d’un sourire d'une jeune fille qui nous remercie de s'être arrêter au passage piéton, la joie des caresses du vent sur notre visage , le plaisir d'ouvrir en grand en entrée de virage et la maîtrise du glissouillage du pneu arrière sur l'angle, le son du twin qui se répercute dans la vallée, le mystère de la réalisation des hommes qui font qu'on roule sur une machine faite à l'origine de pièces inertes …ces plaisirs simples peuvent faire le bonheur d’une vie.

[sergio desmo]

et la bière.

[To@ne]

... Et la bière.

Je plussoie.

[Phil the bike]

le rêve d’une vie parfaite, mythique, peut nous empêcher de goûter les plaisirs qui s’offrent à nous. nous avons souvent de la difficulté à nous satisfaire de ce que nous avons ; nous rêvons de ce qui n’est pas mais pourrait être.
apprendre à apprécier la vie, c’est accepter qu’elle ne peut à tout moment être parfaite.


Pour vivre heureux, le secret est de découvrir ce qui stimule notre curiosité, soulève notre enthousiasme.

Le bonheur est partout : la beauté d’un paysage en enroulant sur une départementale , la grâce d’un sourire d'une jeune fille qui nous remercie de s'être arrêter au passage piéton, la joie des caresses du vent sur notre visage , le plaisir d'ouvrir en grand en entrée de virage et la maîtrise du glissouillage du pneu arrière sur l'angle, le son du twin qui se répercute dans la vallée, le mystère de la réalisation des hommes qui font qu'on roule sur une machine faite à l'origine de pièces inertes …ces plaisirs simples peuvent faire le bonheur d’une vie.

Alors pôv' lopette , tu rêvasses ou tu viens te faire pourrir sur un 400 mètres au feu rouge ? Toi et ton tas de ferraille !... A moins que tu chies dans ton froc ?!

[GClover]

"Je pisses sur les twin poussifs et les cylindres à trous qui puent !!!!! ........................ GAAAAAZZZZ" .

[To@ne]

Dans mon cas, sur le rond-point c'était plutôt "MERDMERDMERDMERD....." !!!!

[GClover]

Souvent le temps qu'on se dise ça c'est déjà fini, soit on est passé, soit on est par terre

[To@ne]

Je confirme.
Tout comme je confirme d'ailleurs que si l'Elefant est un rail sur piste, qui a une capacité énorme à reprendre sa trace après une glisse, ça fonctionne aussi sur route : j'ai pas vraiment eu le temps de réagir autrement qu'en rendant un peu les gaz... apparemment ça a suffit... comme sur les pistes

Mais sincèrement, je doute que ce soit un réflexe conditionné, et encore plus une technique de pilotage, je penche plutôt pour mon premier sauvetage par mon nouveau compagnon

[GClover]

C'est aussi instinctif, une fois j'ai perdu l'avant avec le GC dans un carrefour, je suis arrivé en 3 ou 4 un peu vite pour tourner à droite à presque 90 ° et surprise il y avait une belle pelleté de gravier, l'avant s'est donc dérobé assez brutalement, j'ai sorti le pied droit pour taper le sol et récupérer l'équilibre et l'adhérence. Sur ce coup c'était purement un réflexe, de l'instinct, et sans ça, la moto malgré toutes ses qualités était perdue

[To@ne]

Voui, ce genre de truc arrive assez souvent par chez nous avec les embruns (sauf qu'en général on perd les deux roues a la fois), et c'est vrai que la tape du pied suffit souvent. Il y a certainement un autre mouvement qu'on fait en même temps pour relever la moto, mais tu as raison : ça tient certainement de l'instinct de ne pas tomber ou un truc dans le genre...

[allamas]

ciao, je suis assez d'accord avec l'équation :
chance + réflexe instinctif + habitude de la moto = 60-80% de ratrapage réussi

MAIS tu nous as pas tout dit To@ne,

car la vraie question, après ce petit bout de route que vous avez fait ensemble, c'est :
alors, amoureux ??

comme je connais la réponse, bienviendu...

a+