WE Pyrénnées 30/31 Mai

[seb13]

Et le moteur, il a quoi?"ben elle tournait, je m arrête remettre de l essence,elle veut plus démarrer ça fait tic tic"

Bon d accord, j crois q vous auriez été la 10 mn après elle repartait; bref il habite a 10 mn de chez moi, à mon retour j fais +1 dans le garage///=5!!
Pas le record du troupal, mais elle ira pas a la casse je crois!!

[sergio desmo]

Relai de démarreur qui colle : mets lui un coup de latte dans le pif. Soit ca le decolle soit c'est mort.

Ou

Batterie HS

[To@ne]

Ouaip : comme dit le père Sergio, tu appuies sur le bouton de démarreur, tu cognes des coups sec sur le relais de démarreur et si ça fait tourner le démarreur, t'as gagné.
Sinon, c'est la batterie. 57€ la Cagiva, c'est pas cher.

Bien entendu ça peut être autre chose, mais dans un premier temps, ça parait pas vraiment alarmant si le type n'a pas entendu autre chose comme bruit.
C'est un AC ? 900 ou 750 ?

[l'éléman]

" j en ai une cagiva, moteur cassé, j lui dit combien, cassé comment?, il me réponds tu viens, tu l en mène et c est bon!!!!

"tu le veux, je t'l'donne", ça me rappelle une histoire. T'es sûr que c'est pas un brasero, au moins?
Tu vois Seb, je te l'ai dit, tu es sur une pente ascendante
Bravo pour ta future acquisition et tiens nous au jus, dès que tu mets les mains dedans? (sans mauvais jeu de mots biensûr )

[To@ne]

Ouais, je crois que t'as l'obligation de nous mettre des photos et infos dés que t'as des niouzes de ta nouvelle bécane...

[ganesh]

salut à tous susy et moi sommes ravis de ce weekend de pluie entre cornac,merci à tous pour votre accueille et votre bonne humeur le retour c'est bien passé ,bon chez ma pote j'ai du me tapé un lourdau en jap (600 zxr)qui n'y connaissait rien ,au bout de dix minute il me sort qu'il a grillé en venant chez ma pote une 1098 sur la voie rapide bref je lui rit au nez mais il n'a pas du saisir que je me fouter de ça gueule .l'eleman tu aurais rigoler .merci a tous pour ce bon moment big up a phil

[GClover]

boulet inside

[To@ne]

N'empêche que grâce à ces mecs, on se tape quelques tranches de rire à chaque rencontre

[To@ne]

Allez, tiens. Je mange et je fais un petit report avec quelques photos.

[l'éléman]

GGgggrrrrrr, j'arrive pas à mettre des photos

[To@ne]

As tu essayé par Tapatalk ? (si c'est stocké par ton téléphone portable)

Sinon, tu as une explication par Phil ici : http://mototrips.free.fr/phpBB3/viewtop ... 2409#p4252

[l'éléman]

Et non, elles ne sont pas sur mon portable, ça aurait été trop simple!
Je ferai une tentative avec la méthode de Phil, demain

[Elefafzéro]

Bon, il y en a même qui ramènent des motos achetées en rentrant sur la route!!!

J'espère que je n'ai pas ramené de prune, de mon côté!

[To@ne]

Mercredi soir, retour du boulot.
J'attendais ça depuis quelques mois maintenant.
Je fonctionne aux perspectives et ça faisait longtemps que je n'en avais pas eu une qui me motivait tant.

Une fois à la maison, je retrouve ma petite femme excitée comme une puce à l'idée de partir le lendemain matin.
Avec les potes, on s'est fixé un rendez-vous à 8h : comme on parle pas mal, on pourra se prendre tranquillement un caf' avant de partir vers 9h.

Préparatifs bien avancés par Ninie, on finit et je descend au garage fixer le tout sur les motos toutes propres et préparées depuis quelques semaines. Ninie part au pieu.

Avant d'aller au plumard, je regarde la maison, plus ou moins rangée. On a pallié au plus pressé.
Mon regard tombe sur la table du salon...



Mon coeur s'emballe un peu. Je vais enfin repartir un court moment, certes, mais repartir un peu sur la route. Pour en être sûr, je redescend au garage pour regarder les motos chargées...



C'est ça. Maintenant, il me reste à aller me coucher pour que la nuit paraisse courte.
Ok, donc je revérifie tout et hop, au pieu.

Mardi Matin.
Là, pas besoin de réveil. C'est pas non plus la petite qui me réveille puisqu'elle est déjà chez les beaux-parents.
Le soleil filtre entre les volets, et ça, ça sent bon.
Une fois debout, je fais couler le café. Konfiance (kfc900) et Fred (CoolFred64) doivent arriver d'ici quelques minutes, alors je descend ouvrir le garage et sortir les motos. Lorsque je remonte, Ninie est déjà sapée, pantalon de moto !

Fred arrive. On sent cet espèce de retenue dans l'excitation avant le départ. Le petit truc style "on est des adultes, un peu de contrôle, que diable". Mais on est comme des balles.
Konfiance arrive. Il n'est pas très content de son chargement, alors il peaufine pendant qu'on sert le caf'.



Carte, café, discussions, on fait le point, on descend au garage. Fred fait une dernière fois la pression de son Gran Canyon et je ferme la porte.

Ninie a déjà démarré sa Piccolina. Je me dirige vers mon SuperLeggera. C'est le baptême du feu. Si je l'ai déjà utilisé pour un Mont Dore et une rencontre à Pujols avec succès, je viens d'adapter une nouvelle fourche préparée et des carbus FCR 41. Si tout semble bien, je ne peux pas savoir ce que ça donnera sur le temps du voyage. Je n'ai fait que quelques tests.
Contact. La machine s'ébroue facilement. On part. Ninie est un peu hésitante, mais cette fois c'est bon, on est parti.

Saint-Barthélémy, Urt, Labastide Clairence, puis la petite route du quartier Pessarou... tout s'enchaine. Ninie roule bien. Fred enroule derrière moi, je devine son sourire sous le casque lorsque nous passons sur une crête qui nous offre un panorama comme le Pays Basque en réserve aux curieux...
Konfiance est un peu en retrait. Il nous a prévenu quelques temps avant : depuis sa chute sur un rond point où il s'était pété le doigt, il n'arrive plus à franchir un certain cap dans sa conduite. Donc il faudra l'attendre un peu, qu'il a dit.

.... Saint Palais, Larceveau, col d'Osquich... on se régale déjà avec Fred. Le SuperLeggera est assez déconcertant : je m'attendais à beaucoup de violence, mais il me montre que ses nouveaux carbus son capable d'une grande souplesse, très utile dans les lacets et montées de cols...
Nous nous arrêtons avec Fred de l'autre côté de ce petit col. On a pas mal doublé dans les virages, il est sûr qu'on risque d'attendre un peu.
Coup de fil de Ninie "mon voyant d'huile est allumé, du coup on a préféré s'arrêter pour t'appeler, c'est grave ?".
Après contrôle du niveau d'huile, je la rassure : son capteur a 85 000km, il a donc déjà bien résisté. Je lui dit, par expérience, qu'elle peut rouler tranquille. Le voyant se rallumera parfois mais sans problème. Il faut que je pense à le remplacer, maintenant.

On continue donc d'attendre un peu avec Fred sur ce petit parking.



... Tardets, Arette, Escot, col de Marie-Blanque, Laruns... où l'on s'arrête pour manger dans un petit restau faisant de très bonnes pizzas... mais infesté de mouches.
Attablés là, on verra passer un défilé d'allemands en GS, Vstrom et autres BM...
Pas de pluie. Le temps s'est bien couvert, mais c'est toujours agréable.
Moment de détente. Konfiance a trouvé le dernier col superbe, il n'en revient pas... mais on roulait, on a pas pris de photo...



On reprend tranquillement la route. La vallée d'Osseau nous conduit jusqu'en haut du col du Pourtalet. En effet, le Tourmalet et l'Aubisque étant fermés, on ne peut pas les prendre.
On a décidé de prendre par l'Espagne. Tous les avis qu'on nous a donné nous disaient que là-bas, on aurait du soleil. Pour le moment, les nuages côté français semblent leur donner raison.
Le col du Pourtalet est sympa mais le revêtement était pas terrible. On se fait plaisir quand même et... on se pose en haut pour attendre Ninie et Konfiance. Le paysage est superbe.







On s'arrêtera après pour faire le plein. Surprise, le SuperLeggera passe de ses 7,3L/100 de moyenne à... 5,3L !!!
On reprend la route pour descendre sur Biesca où nous attend la petite route viroleuse qui doit nous emmener jusqu'à Ainsa.

Biesca, on décide de s'arrêter boire un petit café italien sur le bord de la route...





Là, on aura droit à un sketch de Konfiance qui décide de mettre sa combi de pluie en voyant les nuages arriver et nous verser quelques micro gouttes... et dés que c'est fait, le soleil ressort... Le Konfiance de dire "Il fait pas un peu chaud, là ?"... de se désaper et... la pluie de reprendre !!!
Pour la petite histoire on s'est quand même posé au seul endroit où il était interdit d'allumer une flamme car les fûts de remplissage de la station service d'en face étaient ... sur le trottoir de la résidence !!!

Bon, une fois ça fait, la pluie ne nous a plus lâché jusqu'à notre retour en France...
Le SuperLeggera m'a permis de rouler à un rythme encore jamais atteint sur route mouillée en ce qui me concerne. Incroyable ce que ces foutus carbus procurent de l'efficacité partout !!!
Bon, ça ne m'a pas empêché de finir trempé en haut de Bielsa et le Tunnel a été une véritable libération !
Là, faut avouer qu'avec le Fred, on a pas fait dans la dentelle : on est monté comme des balles sous la flotte. Arrivés au tunnel, le feu étant vert, on est passé et on est redescendu de l'autre côté (sec) sur le même rythme...
Arrivés à Saint Lary, on attend les autres 30 minutes... et finalement on va prendre un chocolat chaud. Ben ouais, la pluie et le passage de col, ça fait qu'on est un peu frigorifiés... Là il pleut plus, mais ça n'a pas l'air de s'arranger côté Français maintenant qu'on y est...



Une fois les motos récupérées, on repart vers Hèches pour finalement tourner vers les Baronnies. Bien entendu la pluie a repris dés qu'on est sortis de Saint Lary, mais là, un coup de bol, si la route est mouillée, le ciel est gris mais plutôt stable pour le moment.
On arrive à Laborde. Au détour d'une petite rue à l'ancienne qui caractérisent ces petits villages, Roger nous fait signe.
On rentre donc dans la cour du gîte et découvrons que... nous sommes les derniers. partis les plus proches, mais derniers arrivés.

Nous profitons qu'il fait encore jour et plutôt sec pour planter les tentes et prenons un rapide apéro avec les copains.
Viens le moment de passer à table...



La soirée est joyeuse, tout le monde est content de se retrouver où de faire connaissance. La nuit sera épique en ce qui nous concerne, car le terrain étant légèrement en pente, on passera notre temps à faire la chenille pour remonter sur nos matelas...
Mais la nuit n'est pas si mauvaise que ça.

Vendredi matin.

Il a plu toute la nuit. On file déjeuner à l'intérieur. Certains s'organisent pour partir direction Loudenvielle et le col de Peyresourdes pour trouver les bains chauds. Nous, on hésite un peu à reprendre la flotte. Finalement on part à quelques uns pour Bagnères de Bigorres. Une fois là bas, on commence par manger un truc. Après avoir évité la flotte qui tombe du pare-soleil déroulant et retrouvé la viande à la cuisson la plus approchante sur ce qu'on nous a amené, on mange bien et on décolle à pieds pour voir la ville.





On décide finalement de partir vers Lesponne pour trouver une petite épicerie à l'ancienne... qu'on trouvera fermée... et quelques kilomètres après, la pluie arrive... on fait donc demi-tour et on part vers le célèbre col d'Aspin... au bas duquel la pluie s'invite de nouveau. Le SuperLeggera semble avoir quelques problèmes à tenir un régime stable et cafouille à bas régime... on redescend un peu, puis on s'arrête sous un abris bus pour éviter une méga averse...
Une fois repartis, je me rend compte que le 944 doit être inspecté, c'est extrêmement violent et ça pétarade énormément...
On s'arrête devant le dépot de la ville de Bagnère (et oui, on est redescendu...) et on purge les cuves... la bécane redémarre impeccable...
Oui mais les filles sont parties en ville pendant qu'on bricolait. On les retrouve dans un bar et on se met devant à faire ronfler les desmos pour leur mettre la pression...
Ninie sort nous informer qu'elle viennent de commander et qu'on peut aller faire un tour. Manu nous propose alors un tour à l'autre bar du coin pour boire des bières. Voté à l'unanimité.

On aura encore un problème pour sortir de ce foutu bled, mais une fois sur la bonne route, les virolos montant s'offrent à nous...et... une fois sur le plateau, on se rend compte que là où on va, il y a... une putain d'averse de dingue.
Du coup on prendra l'autre route super intéressante sous la flotte et on arrivera trempés... pour découvrir que Teddy est là et... Mimi et Gégé aussi !!!
Surprise générale puisque personne n'était au courant !
Petite discussion pour avoir accès aux douches (le gîte est en restauration, c'est un peu compliqué), tout s'arrange.
La soirée verra aussi arriver Elefafzéro et Seb13. Je ne me souviens plus à quelle heure on s'est couché, mais ce fût tard.



Le lendemain, Roger nous a prévu une bonne balade en compagnie de Baron et son Multistrada.

Samedi Matin.

La pluie ne nous a pas lâché de la nuit.
Le déjeuner fait du bien, mais j'hésite. Mes affaires sont trempées, le ciel est terne, ça ne me donne pas envie du tout...
Finalement je vais me fringuer. C'est froid et humide, mais ça va se réchauffer. J'espère que ça va s'améliorer parce que je vais macérer, là dedans...
Les bécanes sont là, à attendre placidement qu'on appuie sur le bouton...



On part. Les routes sont étroites, parfois abimées, parfois sales, mais intéressantes. Le rythme est agréable, on peut profiter du paysage, mais pour autant ça accélère quand c'est plus intéressant sur le bitume qu'ailleurs.
Au détour d'une vallée, on passe un petit pont après lequel se trouve un 90°. Fred perd la roue arrière au milieu de la route. Sa trajectoire change brutalement à cause de la glissade et il se dirige directement vers un ravin donnant, 10 mètres dessous, sur un torrent... il rectifie très bien dans la petite bande d'herbe juste avant , mais lorsqu'il veut remonter sur le bitume, la bosse que ce dernier fait lui fait le coup de l'ornière... la moto se couche brutalement. Fred se relève, il n'a rien, mais la moto fraichement repeinte a laissé de cette belle esthétique sur la route...





Une fois les morceaux de bulle ramassés, le sélecteur redressé et la moto redémarrée, on repart. Fred a laissé un bout d'amour propre, mais ça repousse.
On récupère Philippe et Thierry sur Bagnères, on mange et on repart...
La journée passe, la balade est sympa.
Un peu plus loin, un col se présente. Une fois en haut, on attend que le brouillard se lève pour voir le paysage.
En redescendant, après un lacet, Fred glisse une nouvelle fois dans les graviers. La moto fait deux embardées, Fred récupère presque, mais l'herbe couche la moto qui part dans un torrent et est stoppé, roue avant contre un gros rocher plat.
La loose.

Un 4x4 s'arrête et nous prête une corde pour sortir le pauvre Gran Canyon de son trou. Finalement il n'a pas grand chose. On galère à redresser la pédale de frein, Le guidon a pris le même cintre que l'autre côté et le réservoir a mangé du deuxième côté. Pas de bol, mais finalement, vu la gamelle, c'est inespéré : Fred n'a rien et la moto peut toujours rouler sans problème. La bulle a encore perdu un morceau, mais sommes toutes, il n'y a pas de problème...

On repart et on s'arrête boire un coup dans la vallée. Le soleil est parmis nous et ne nous lâchera plus.
Encore quelques belles routes, on arrive.

Fred a droit à son massage pour lui faire oublier sa mauvaise journée...



On finira avec Seb, Pierrot et Manu à tchatcher dans la grange... tard.

Dimanche matin.
Le temps est pas mal du tout. Avant le ptit déj, on démonte les tentes histoire qu'elles sèchent avant d'être pliées.
Les groupes se forment pour repartir.



Les Road-book sont en court d'élaboration. Pierrot invente le double foyer solaire...



Les motos sont chargées, les premiers groupes vont commencer à partir...

Phil et Evy se préparent pour le Portugal...



Boby, Thierry et Philippe taillent une dernière bavette...



Le reste ne fût que virolos, soleil et hâte de recommencer...

Je ne réitère pas mes remerciements, mais ils sont toujours valables...

[To@ne]

On a aussi eu un ou deux radars sur la route, on est pas sûr d'être passé à travers...