Portugal

[To@ne]

Tout à fait

[Lucky]

Je suis bien d'accord Phil, l'état d'esprit prime sur la moto par elle-même. N'empêche que la même photo avec un 900 IE, ça aurait eu une autre gueule !!

[To@ne]

AAAAAAHHHHH.... Je me demandais où était passé Christophe...

Content de te lire, l'ami

[Lucky]

Tu sais bien Toane : moins on poste, moins on est amené à développer/préciser/justifier/reformuler ses posts précédents, et moins on a envie d'intervenir...
Mais j'avoue que j'ai surtout la tête occupée ailleurs !

[To@ne]

éh éh éh... tant pieux, c'est bon d'être occupé

[Phil the bike]

Je suis bien d'accord Phil, l'état d'esprit prime sur la moto par elle-même. N'empêche que la même photo avec un 900 IE, ça aurait eu une autre gueule !!

Il faudra attendre les prochaines vacances alors

[Phil the bike]

On crapahute un peu sur les falaises


Pour arriver là


Petite pensée aux Elefantriders


Avant de rejoindre Vila Nova de Mil Fontes



Très joli village, paisible, avec des plages acceuillantes


Des points de vue sublimes


Et sa lagune qui permet de se baigner loin des vagues impressionnante de l’océan


Après deux nouveaux jours de détente on reprend la route, qui trace entre deux immenses dunes

[GClover]

Ca donne envie, surtout avec le temps qu'on se tape depuis quelques jours

[Phil the bike]

On s'approche de Lisbonne; le décors redevient urbain


avec de splendides monuments


posé sur le Tage


et ces drôles de tramways


Je vous fait grâce des 3 jours de fêtes Saint Antoine sur Lisbonne, avec grosses teufs dans toutes les rues de la ville

On reprend la route direction Cabo de Roca, la pointe la plus à l'ouest de l’Europe, "Ici fini la terre et commence la mer"

[Mimi]

Les freins des tramways, ils n'ont pas intérêt à lâcher
moi j'aime bien les décors urbains quand ils sont originaux et colorés

[Mimi]

Au fait le magazine Géo du 25/6 est consacré au Portugal et il y a aussi un article sur les basques
mais faut se dépêcher de l'acheter avant que ne sorte le nouveau numéro

[Elefafzéro]

Très depaysant. Merci Phil. Il ressort de tes photos une impression de silence, de calme, d'absence de vie humaine. C'est vérifié ou juste une impression due aux photos des régions choisies ?

C'est la magie du voyage, et tous les reportages que vous postez sur ce forum la transcrivent merveilleusement.

La rencontre est souvent un moment extraordinaire lorsqu'on fait la connaissance de personnes qui ne bougent jamais de cet endroit que l'on découvre, où ils vivent en silence et en paix, pour nous, et souvent en endurance pour elles et eux qui pourtant nous accueillent parce que c'est peut-être aussi une évasion, ou plus simplement une récréation, voire un art de savoir vivre, d'être hospitaliers.

Être ouverts aux voyageurs de passage, savoir qu'ils repartiront généralement sans retour, ce n'est pas nécessairement une intention, et à l'occasion nous aussi, nous préférons rester discrets et pas très visibles aux regards inconnus.

Sur ce registre, le reportage des époux Poussin, Alexandre et Sonia, qui ont traversé l'Afrique à pied du Nord au Sud il y a des années, maintenant ( ce ne serait plus autant possible partout, aujourd'hui, éventuellement ), ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Poussin ) ( http://www.africatrek.com/static/index.php ) ,est éloquent : magie de la rencontre, moment intense et authentique, le plus souvent heureux, parfois potentiellement dangereux, mais toujours vecteur de sincérité et de partage.

Il nous arrive de traverser des régions entières ans rencontrer celles et ceux qui y vivent, et lorsque nous étions allés en Algarve par la route, trop vite, pour aller y chercher quelques vagues souvenirs de vagues et de ces côtes désertes décrochées de l'autre continent il y a 200 millions d'années, qui gardent la saveur du Mexique tout au bout de l'Europe, nous avions apprécié surtout le marché le matin pour le pique-nique de fruits et de crudités du midi, les restaurants excentrés des lieux d'accueil touristiques le soir, en rencontrant cette réserve, et puis cette chaleur, une fois le contact engagé, des habitants.

Et puis nous avions apprécié d'être seuls, ensemble, du moins le croyions-nous, sur des plages immenses et vides à perte de vue.

Le désert n'est jamais désert.

Tu dois connaître ça aussi, Sergio, voyageur toi-même...

Arriver en moto, j'avais trouvé que ça me mettait tout de suite dans une position propre à celle de notre culture, de notre industrie, lorsque je m'arrêtais dans une village du Sahel en 84 en ayant l'impression d'être comme quelqu'un venant d'un autre monde : c'était bien le cas.

Mais ce qui prime, parmi les nécessités, dans les échanges lors de ces rencontres, c'est avant tout notre humilité.
Après, il y a le fait que notre statut, ce qui apparait de notre condition et de nos moyens économiques parfois considérables en comparaison de ceux de la subsistance, voire de la survivance, de ceux chez lesquels nous passons, nous mettent dans des situations tranchées au moment de nouer le contact, même si de notre côté, nos budgets sont tendus, notre condition relativement modeste dans notre version de la réalité quotidienne, qui n'a rien à voir avec celle de ceux que nous rencontrons.

Ici encore, le reportage des rencontres de Sonia et Alexandre Poussin, avec ses diversités chaque jour, est très évocateur de la relativité des choses, précisément, mais avec cette particularité : arrivant à pied, sans rien, ils étaient toujours plus humbles que celles et ceux qui les accueillaient, leur principe étant de trouver chaque jour un hébergement chez l'habitant et de chercher à partager l'empathie, sur près de 14000 km et au fil de 3 ans de marche.

Merci pour ces moments partagés, Phil, qui font rêver et nous remémorent des instants parmi les meilleurs vécus.