
Mercredi 05 octobre
Il fait gris et brumeux...embarquement indispensable pour nos combinaisons de pluie...
Nous allons essayer de trouver cette piste loupée en 2009 et qui doit nous mener de Barbaco (après le colle de San Caprasio) vers l'embalse de Grado

et on la trouve sans souci de ce côté-là, elle est très large traverse tout le massif
pause à l'ermitage San salvador pour admirer le paysage sur l'embalse de Grado qui est dans la brume



vers le nord le ciel est un peu plus clair et il faudra de toutes façons aller par là pour trouver de l'essence surtout pour mon bifaro bien
plus gourmand que celui de Gégé (presque 1,5 litres de + aux 100kms


pas de stations avant Ainsa où nous resterons manger à midi avant de chercher de nouvelles pistes qui devraient nous ramener à notre camping....

Après un premier demi-tour je signale à Gégé que la destination était indiquée plus bas sur un panneau en bois et qu'il est spécifié
" par le chemin "

et c'est effectivement un beau chemin qui nous ouvre ses bras même si certains passages sont cassants

il y aura une barrière mais ouverte donc nous continuons jusqu'à franchir la crête

et là l'orage arrive à grand pas ! Gégé propose qu'on se mette à l'abri dans la bergerie,moi je préconise qu'on se dépêche de descendre de l'autre côté

La piste qui nous attend est couverte de terre sableuse rouge et s'il devait vraiment beaucoup pleuvoir, j'ai peur que ça ne passe pas trop bien avec les Anakee...

A peine repartis, nous serons trempés en 2mn top chrono, on ne pensait pas que ça allait nous tomber dessus aussi vite et surtout aussi dru !
La piste a traversé des paysages fabuleux et c'est bien dommage de ne pas avoir pu sortir l'appareil-photo sous le déluge

Plus loin une autre barrière, fermée cette fois-ci mais il y a heureusement la place pour passer à côté et nous retrouvons la route où nous sècherons assez rapidement
au soleil

Avant de rentrer au camping nous voulons faire la piste indiquée par la fille du resto et sans ses indications précises, nous ne l'aurions pas trouvée.
Elle nous a dit qu'elle était large et facile, qu'elle y est montée en voiture mais punaise, ce sont 10kms de piste très cassante qui nous attendent
Un vague sentiment d'avoir piloté un marteau-piqueur sur tout le parcours

A l'entrée de la piste, comme quoi TT et protection de l'environnement ne sont pas incompatibles
Faudrait que je montre la photo à l'ONF

De là-haut nous jouissons d'un superbe panorama sur toute la vallée, il y a un gîte (fermé) où on peut dormir et manger



normalement on devrait aller tout droit mais on va prendre à gauche



et comme nous nous en doutions, nous débouchons au dessus du très beau village d'Alquézar
