Je reviens comme promis et tardivement (comme d'habitude...) sur le moment qu'on a partagé avec Joel 11 et Fabx lorsqu'ils sont venu début mai dernier à Pau-Arnos...
Vu que j'étais libre, j'ai fait le trajet avec le Merco d'assistance (presque) rapide ElefantRiders que certains connaissent pour avoir été la cellule de crise des inscriptions lors du treffen à Bidart en 2008...
Des images, en voici...
J'arrive, mais l'heure est studieuse... changement de pneu pour Joel, de carénage avant pour Fab... pas de perte de temps, la session est pour bientôt...
Le plein fait normalement les sessions de la demi-journée...
Nos deux elefantistes montent sur leur Aprilia (Mille RSV pour Joel et RSV Factory pour Fab) et partent rejoindre l'entrée de la piste...
Petite discussion avant l'ouverture des portes...
Bon, tout se met en place et enfin, après quelques tours, Joel enflamme un peu le circuit... d'ailleurs on le regarde...
Le Fab, au début et de son propre aveu, il est "pas dedans"... il chauffe toujours sur la fin, en fait... la suite lui donnera clairement raison...
Pas toujours facile de cadrer, shooter et rester bien net avec un télé-objectif, mais grâce au mode rafale et quelques cartes mémoires, un ordi pour les vider et un logiciel de retouche efficace, on arrive à chopper des moments sympas... Joel, toujours propre...
Pendant ce temps, Fab a décidé de titiller un Gex... Il lui colle les boules en même temps qu'un petit inter'... ça mènera à un joli baston sur quelques tours...
Le passage face au gradins est très piègeur : du bord de la piste, on voit un léger droit descendant et un léger gauche qui remonte ensuite, les deux semblent s'enchainer assez facilement... du coup on comprend pas trop les grosses traces de gomme au changement d'angle... on voit que des voitures se sont sorties là, mais on a du mal à comprendre comment... Là, Fab est dans le droit en début de courbe. Sur des photos plus loin, on verra en fait ce pif-paf sous un tout autre angle qui montre à quel point l'endroit est physique...
Joel semble sortir des arbres. Le circuit de Pau-Arnos offre une très jolie perspective... il est très viroleux et use beaucoup les pneus à droite...
Le même dans l'entrée du virage droit des gradins. On constate que malgrès la perspective qui trompe, le bonhomme a un bel angle : ça tourne bel et bien !!!
Fab suis d'un peu plus loin. Son rythme augmente, mais il le respecte scrupuleusement.
Joel passe et repasse... On en profite pour décomposer ce fameux virage face aux gradins. Comme si il comprenait ce que je veux, "Prof" me décompose parfaitement les gestes... ce qui fait que j'ai plus rien à dire, vous n'avez plus qu'à regarder :
Ceux qui connaissent cette piste (Muley Hacèn, peut être Charly,...) reconnaissent à coup sûr l'endroit... quel est leur avis sur le vibreur du gauche ???
Pause inter-session. Il fait lourd. Fab est rentré quelques minutes avant, Joel le rejoint...
La pause est un moment important pour les pilotes. Elle permet à tout un chacun de mettre en valeur tout ce qui pourrait le rendre plus fort sur la piste. C'est un haut lieu de la démonstration masculine et les hormones affluent, c'en serait affligeant si on ne comprenait pas le sérieux de la situation
Mais fopatrodéconé : tout le monde repart et apparemment c'est Fab qui en a le plus montré à la pause car il reprend très fort puisqu'il passe en tête dans "le virage de Joel" (comprendre celui où il excelle grave). Comme ça pue la bonne session, je suis à l'affût !!!
Dans la grosse redescente, Fab est toujours bien là, et à priori c'est parti pour durer... quand je vous dis que la pause est importante...
AH PUTAIN !!! Y a toute une bande de rascals locaux assoiffés de chrono qui leur colle le train avec LE Gex, des R1 et CBR !!!
Bon le mec avec le Gex, il cherche clairement Fab, même si lui n'a pas l'air de s'en soucier...
Passe une bonne grosse rafale constituée d'un CBR, deux R1, Fab (Aprilia RSV Factory), le Gex... et Joel...
Alors voilà, j'ai changé de perchoir et d'ici, sur le toit du bâtiment du circuit, on voit le pif-paf des gradins complètement différemment côté perspective... et d'un coup, ça paraît moins évident...
Pour vous illustrer ceci, rien de mieux que cette enfilade de bouzins en pleine bourre :
Du coup, le tour d'après y a moins de monde...
Mais on découvre que le p'tit père Joel... est repassé devant Fab !!!
En réalité je me souviens plus du tout si il y a pas eu une autre pause, là...
Bon, on continue dans cette sacrée double-courbe des gradins, parce qu'elle continue à faire parler d'elle : non, pas de festival de croûte, mais Joel nous gratifie d'une très belle figure de rattrapage après avoir... ripé sur son repose-pied sur le changement d'angle...
Et oui Joel, je t'ai vu et je t'ai eu
Le passage d'après et nettement pus propre
D'ailleurs, Fab, ça l'excite de voir les fesses de Joel se dandiner devant lui, il voudrait bien lui montrer les siennes, alors il attaque dans le bout droit...
Il ne passe pas, mais ça reste très serré pendant toutes les minutes qui suivent...
A un moment, Joel se fait une belle frayeur dans la grande courbe de la partie supérieure : je le vois lever les bras dans la descente... au début je me dis qu'il a cassé quelque chose... puis il repart, Fab est devant... il me dira plus tard qu'il n'a rien cassé mais qu'il a bien glissé de l'arrière... on aura une belle confirmation visuelle dans la soirée
... ça bataille sec...
Puis Fab rentre aux stands...
Joel continue à s'éclater un moment...
Fin de sessions... nos deux pistards partent à la douche avant qu'on file faire des courses (avec le siège conducteur du merco comme siège passager dans la Toyota...) pour se faire une bonne bouffe en soirée...
Fab se colle au Barbeuc pendant que je prépare un petit plat de chez moi dans le camion...
L'orage gronde et s'approche... quelques grosses gouttes tombent... on mangera dedans.
Le vin aidant, comme nous l'a proposé un gars du circuit, on ouvre les portes et on part faire un tour de reconnaissance à pied, tantôt éclairés par les éclairs de l'orage, le reste du temps pas l'alcool...
En tout cas on nous a filé la clé, c'est pour ça qu'on a pu ouvrir :
"Il faut toucher la piste pour la sentir, voir la texture..."
Fab, il pense même qu'un peu d'amour ça aide...
Joel retrouve avec une certaine émotion la trace de gomme qu'il a laissé sur la piste lors de sa frayeur...
On fait connaissance avec les propriétaires des lieux, très sympas et ayant un caractère ne manquant pas de piquant...
On rentre ensuite au camp pour s'envoyer un dernier godet pour fêter cette bonne journée...
Voilà, grosso-modo, j'ai peut être fait quelques anachronismes sans importance, mais le tout c'était l'ambiance...
Alors je vous le dis tout net, si vous voulez passer un moment tranquille, sain sans trop d'émotions et vous reposer, ne cotoyez pas ces deux types là :
... passqu'ils ont juste l'air sage, comme ça...
Merci pour ce bon moment, on s'est bien marré
