À 6'00...
"..Africa.. hip hourra, c'est le paradis là-bas..
..Dans les cactus c'est charmant, s'ébat l'éléphant,
Dans le sable il (se) roule joyeusement.."
Ce qui est marquant c'est la jeunesse de ce monsieur,
et ce qui est décidément sympathique, c'est sa manière de ne pas s'arrêter devant une barrière..
À 22'20
"..on ne peut escompter les droits de l'homme
car sans les droits des l'homme aucun développement n'est possible,
..ils sont universels parce que tout être aspire à la vie, à la liberté, à l'éducation et à la santé.."
À 33'15
"..C'est le jeu de celui qui a semé partout des petites graines tout au long de sa vie,
et il ne sait pas lesquelles ont pu pousser, où,
mais le fait est que voilà, il y a des arbres, des forêts entières d'indignés,
aujourd'hui, et demain encore.."
Un documentaire à voir jusqu'au 13 janvier, donc,
avec en effet, un plan de fin magnifique, préparé pour clore le documentaire qui lui est consacré,
d'un monsieur qui à plus de 93 ans, revient devant le mur du cimetière de Montparnasse où il a été arrêté pour être ensuite déporté,
et qui au son des notes d'un accordéoniste qui le suit à vingt pas,
sautille et tournoie en valsant,
en guise de pied de nez aux pouvoirs obscurs et à l'indignité des puissants,
de sa part, bien survivant, pour continuer de nous dire
de ne jamais baisser les bras, de résister, de nous engager..
Sa femme dit que le dernier soir, il a refusé qu'elle lui serve à dîner au lit,
et qu'il s'est levé pour venir à table,
jusqu'au bout debout..
