Je me suis laissé tenter par ces crash-bars.
Après 2 semaines d'une insoutenable attente (c'est loin la République Tchèque), je découvre le matériel bien emballé.
Ils ne rigolent pas en Europe Centrale, c'est de la bonne grosse ferraille. 9kg de matos !
Pour le mode d'emploi, ça va être un peu plus compliqué. L'anglais est un peu approximatif mais en montant "à blanc", on comprend facilement.
Comme pour les
Hepco, il faut démonter le support moteur arrière le plus haut et que desserrer les supports du dessous pour donner un peu de "mou" au cadre et récupérer les entretoises.
Les crash-bars sont fournies avec une entretoise remplaçant celle de droite, qui remplace celle de gauche, qui est à garder dans un coin.

Dans l'odre, ça fait cadre > crash-bar > entretoise > moteur. (Dans le mode d'emploi, ils se mélangent un peu les pinceau mais on ne peu pas se tromper. C'est du pile-poil)
Une fois l'arrière installé, il ne reste qu'a fixer les pare-carters sur le cadre à l'aide de 2 boucles (Afin d'éviter que la ferraille n’abîme le cadre, les boucles sont équipés de patins en caoutchouc).
Restera à placer le rigidificateur
(et vu l'épaisseur, il va rigidifier sec !!!) afin de tendre l'ensemble.
C'est monté, c'est beau et c'est massif.
Ça sied parfaitement au look de Babar.plus qu'à essayer !
Mon moniteur d'auto-école m'a toujours dit : "
sur la pointe des pieds, t'es pas un canard !". Il devait avoir monté ces pare-carters car bien installé sur les cale-pieds, ils ne sont pas gênants sauf pour passer les vitesses.
Là, les craintes sont fondées. Les barres sont saillantes et les passages de vitesse impliquent un contact avec le tibia. A l'usage, il suffit de tourner un peu plus le pied et c'est gérable. Bein posé sur le cale-pied, ça passe même nickel !
De l'autre coté, aucun pb pour attraper la pédale de frein. Le couvercle d'embrayage déjà proéminent décale la botte.
Bref, ça m'a couté 132€ mais je les trouve pas mal
