Sur le port de Toulon, lundi 17 mai 19h, je déguste une succulente dorade grillée. Nous attendons Tom et Tim (j'invente pas, c'est les vrais prénoms de ces deux frères). Tom nous informe vaguement qu'il est tombé en panne électrique avec son 900SS noir et blanc mais qu'il n'y a pas de soucis, il arrive. Tim avec son VFR 800 nous rejoint aussi, mais on n'a pas plus de nouvelles.
Nous, c'est Véro, Nadége, Séb et moi. Faut dire que nous ne sommes pas directement venus de Paris pour aller à Toulon. Nous avons participé à la Net Concentre près de Die. Comme on est pas des bêtes, on a fait quelques coins sympas comme le lac de Sainte-Croix.
Véro a cassé un roulement de roue AR de sa 600 SS sur le chemin de Die et a chuté le samedi. La SS est un peu froissée, mais ce qui est nécessaire à la conduite est là. Elle s'est fait mal au genou mais semble s'accrocher sans trop souffrir. Elle prévoit d'aller voir un ostéo sur l'île.
Nadège est un peu à la peine avec le tiger. Elle nous dit que le moteur est trop violent et elle a énormément de mal à doser les gaz en virage. Du coup, elle freine tout le temps. Connaissant sa manière de conduire tout en souplesse, c'est clair que le tiger va lui donner du fil à retordre. Mais elle a toute la Corse pour se donner l'occasion de prendre en main son engin.
Séb, de son côté, est fan de sa griso. C'est sa deuxième et se pose des questions sur sa prochaine, vu qu'elle vient de passer à 4 soupapes et que les nouveautés chez Guzzi...
Un bateau arrive et nous pensons que c'est le notre. Tim et Tom ne sont toujours pas arrivés alors que nous attaquons les desserts. Un léger stress souffle sur nos têtes. Mais nous ne nous faisons pas de soucis : ils prendront le bateau suivant et nous retrouveront là-bas.
A peine dit, les deux frères arrivent. En fait, Tom est juste tombé en panne d'essence et Tim arrive du pays Basque. The dream team est constituée. Les deux frères ont le temps de manger et nous embarquons en deux temps, trois mouvements. Un membre de l'équipage Italien flashe sur la moto de Tom et la décortique du regard. Il remarque assez rapidement qu'il a un ohlins. C'est vrai qu'elle est belle : il vient de faire refaire le moteur et la peinture est toute neuve.
Mon LE y a aussi droit
, mais moins. C'est vrai que je viens de finir in extremis le flanc de selle droit. Je l'ai effectivement élargi pour laisser passer le nouveau silencieux. Il y a juste un apprêt dessus. Bon, j'ai jamais dit qu'on avait pas fait un peu de mécanique : le silencieux a voulu se barrer en quittant Die.
Tom et Séb vident le bar à cocktail du bateau et on commence à refléchir sur ce qu'on va faire en Corse. Carte posée sur la table, Tom parle de faire les grosses routes rouges. Ach, j'me sens pas bien. C'est le mal de mer ? Bon, il va falloir faire un travail de sape pour faire des routes sympas. En tout cas, le menu fait saliver. A tel point que je ne sais pas comment fait Tom pour voir les routes en rouge. Un peu comme si dans un resto Corse, Tom n'avait vu que le steak frittes en fin de carte, avec le menu enfant et pas les trucs à base de châtaigne, de figue, de cochon sauvage et de bruccio. Bon goto dodo. Demain, on débarque
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. Au hasard de quelques travaux, ma copine me demande : "Chéri, tu veux pas aller chercher des joints à Ajaccio pour le robinet qui fuit ?". Screugneugneu, fait ch<bip>er, me gonfle... Bon, Tom m'explique : "au quinzième rond-point, après l'aéroport devant lequel on est passé hier, patiti... patata". Hein ? Quoi ? On est passé devant un aéroport ? Me souviens juste que pour venir, la route était chiante à mourir, le long de la côte.
et il donne envie d'y retourner pour voir et découvrir (toutes?) les autres routes superbes de cette île!
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. Ils roulent sans bidon d'huile et en achète dès que le voyant se met à clignoter... Ma foi, la SS tourne encore après plusieurs dizaine de milliers de kilomètres, donc ça doit marcher.
