Corse 2015
Corse 2015
Je ne sais plus comment nous en avons eu l'idée, surement autour d'une tasse de café bien chaud par une longue journée d'hiver, mais à force de bader devant les articles de Road Trip et de se remémorer leur folle jeunesse au guidon d'antiques 500 XT et autres Bultaco sur les routes corses du début des années 80, nous décidâmes de concert :au printemps c'est décidé on va en CORSE !
Je vous présente donc les 4 compagnons de routes et collègues de travail : Gilles, la cinquantaine, en 650 Pégaso , a vécu et travaillé une dizaine d'année vers Solenzara durant la même période que Jean, corse d'origine , sensiblement le même age, et qui roule sur une 660 ténéré ancien modèle ( celui qui avec ses 2 phares ronds ressemble à un éléf de nuit...) vint ensuite Serge , un poil plus jeune,qui a sillonné la Corse en poids lourd et super lourd durant cette même période, lui roule sur un 1000 Varadéro mais aussi Séb, un gringalé de 35 ans sur son magnifique 900 IE .
Je précise qu' à cette époque, le moteur de mon éléfant est sur mon établi, que le pégaso de Gilles est tombé en panne, qu'il a changé le moteur mais ne redémarre pas.
J-90
Nous bloquons la période du 12 au 18 mai ( raison pour laquelle je n'ai pu participer à la sortie de Phil ) Jean qui possède une maison à 40 km sous Bastia nous propose d'en faire notre camp de base. Réservons des billets A/R Toulon / Ajaccio
J-60
Les discutions vont bon train autour de la machine à café : on énumère les sites et routes à faire à tout prix, on épluche les différents CR et articles de magazine.
Le ton est donné, de la route sinueuse et avec des virolos !! Pas de TT de prévu, à part la piste du désert des Agriates ( en théorie )
J-30
Les congés sont posés, les minots et la cop's casés chez leurs mères respectives. Le IE ronronne mais le Varadéro fait un drole de bruit et la roue libre du Pégaso s'est suicidé
Pour info, le moteur que Gilles a acheté ( 35000 km garanti bon état) pour remplacer celui de 80000 km avait sa chaine de distribution décalée de plusieurs dents . Je peux vous dire qu'on en a passé du temps autour de la machine à café et de sa moto pour trouver la solution!
J-20
Gilles a cassé sa tirelire pour s'offrir un magnifique 800 GS .
J-10
Les road book sont prêts, la carte de la Corse affichée dans mon bureau, les journées sont longues...
Jean si trouve déjà, il profite de sa maison en famille.
J-4
le cylindre arrière de ma moto est plein d'huile , c'est un joint d'embase qui fuit je décide de prendre la grosse trousse à outils et les vieux joints que j'avais changé durant l'hiver et 1 bidon d'huile pour les compléments journaliers
J-1
12h17 je dépose mon amie et notre fils à la gare TGV,les valises sont prêtes.
15h00 Serge et Gilles me rejoigne à Salon, et nous partons en direction de Toulon...par les petites routes, via l'aqueduc de Roquefavour, Gardanne, La Bouilladisse et sa D45A jusqu'à Auriol puis jusqu'au col de L'Espigoulier qui nous mènera à Gémenos, Cuges les pins, Le Bausset et enfin Toulon que nous rejoignons vers 18h00 après 142 km. On rempli les réservoirs des motos avant d'embarquer rapidement parmi les premiers.
J'avais glissé un cubi de rosé dans l'une de mes valises, nous l'avons dégusté avec un saucisson en guise d'apéro puis avons mangé sur le pont en attendant de larguer les amarres .
En dégustant une pietra au bar, on découvre d'autres groupes de motards, dont un qui attire particulièrement notre attention: une vingtaine de bipèdes 40-50 ans en couple majoritairement, vêtus un élégant polo rouge estampillé " la team corse 2015" et d'un chech bleu ciel . IL n'en faut pas plus pour les affubler de grosses motos bicylindre allemande et de les imaginer médecins ou avocats à la ville. Je sais c'est pas bien de se moquer
Jour J
6h00 Une voix féminine avec un fort accent italien réveille le bateau, nous prenons un rapide petit déjeuner puis montons sur le pont admirer le golfe d’Ajaccio. Nous débarquerons parmi les derniers ( bin oui ,on a embarqué les premiers ) après avoir fait le tour de la cale du bateau , a slalomer entre les boites à roues avec nos bagages,casques et blousons . On se promet de retenir notre emplacement au retour !
8h10
Nos premiers tours de roues en terre corse se feront en direction des iles sanguinaires, afin d'y boire un café qui sera fermé.
Le phare des iles sanguinaires
8h30 SMS de Jean, qui nous attend à Sagone à 9h00
Nous prenons la D81 qui nous y mènera.
La plage du golf de Sagone
Nous boirons notre café sur le port de Cargèse et la BMW ouvrira le compteur des chutes lors de la remontée vers le village. Une chute sans gravité dans une épingle. Nous poursuivons sur la D81 jusqu'à Piana et ses fabuleuses calanches
le coeur de Piana
Je me souviens que cette route était belle mais les camping cars et autres bus de touristes ont monopolisé mon attention
Nous mangerons sur le port de Porto
Porto dispose de l'une des seule tour génoise carré de l'ile dixit Jean.
Nous continuons après un bon café (notez que nous aimons beaucoup le café ) sur la D81 jusqu'au col de la croix puis sur la petite piste qui descend vers le golfe de Girolata où nous verrons des dauphins
Dans la montée de ce col, nous avons rattrapé un couple d'italiens sur un scooter et les avons suivis avec un bon rythme ( pour un scoot) jusqu'à ce que la passagère ai une explication avec son pilote qui s'est de suite rangé sur le bas coté
De retour à Porto, nous suivrons la D84 qui nous mènera à Pont Leccia via le col de vergio
Le col de vergio
Je vous présente donc les 4 compagnons de routes et collègues de travail : Gilles, la cinquantaine, en 650 Pégaso , a vécu et travaillé une dizaine d'année vers Solenzara durant la même période que Jean, corse d'origine , sensiblement le même age, et qui roule sur une 660 ténéré ancien modèle ( celui qui avec ses 2 phares ronds ressemble à un éléf de nuit...) vint ensuite Serge , un poil plus jeune,qui a sillonné la Corse en poids lourd et super lourd durant cette même période, lui roule sur un 1000 Varadéro mais aussi Séb, un gringalé de 35 ans sur son magnifique 900 IE .
Je précise qu' à cette époque, le moteur de mon éléfant est sur mon établi, que le pégaso de Gilles est tombé en panne, qu'il a changé le moteur mais ne redémarre pas.
J-90
Nous bloquons la période du 12 au 18 mai ( raison pour laquelle je n'ai pu participer à la sortie de Phil ) Jean qui possède une maison à 40 km sous Bastia nous propose d'en faire notre camp de base. Réservons des billets A/R Toulon / Ajaccio
J-60
Les discutions vont bon train autour de la machine à café : on énumère les sites et routes à faire à tout prix, on épluche les différents CR et articles de magazine.
Le ton est donné, de la route sinueuse et avec des virolos !! Pas de TT de prévu, à part la piste du désert des Agriates ( en théorie )
J-30
Les congés sont posés, les minots et la cop's casés chez leurs mères respectives. Le IE ronronne mais le Varadéro fait un drole de bruit et la roue libre du Pégaso s'est suicidé
Pour info, le moteur que Gilles a acheté ( 35000 km garanti bon état) pour remplacer celui de 80000 km avait sa chaine de distribution décalée de plusieurs dents . Je peux vous dire qu'on en a passé du temps autour de la machine à café et de sa moto pour trouver la solution!
J-20
Gilles a cassé sa tirelire pour s'offrir un magnifique 800 GS .
J-10
Les road book sont prêts, la carte de la Corse affichée dans mon bureau, les journées sont longues...
Jean si trouve déjà, il profite de sa maison en famille.
J-4
le cylindre arrière de ma moto est plein d'huile , c'est un joint d'embase qui fuit je décide de prendre la grosse trousse à outils et les vieux joints que j'avais changé durant l'hiver et 1 bidon d'huile pour les compléments journaliers
J-1
12h17 je dépose mon amie et notre fils à la gare TGV,les valises sont prêtes.
15h00 Serge et Gilles me rejoigne à Salon, et nous partons en direction de Toulon...par les petites routes, via l'aqueduc de Roquefavour, Gardanne, La Bouilladisse et sa D45A jusqu'à Auriol puis jusqu'au col de L'Espigoulier qui nous mènera à Gémenos, Cuges les pins, Le Bausset et enfin Toulon que nous rejoignons vers 18h00 après 142 km. On rempli les réservoirs des motos avant d'embarquer rapidement parmi les premiers.
J'avais glissé un cubi de rosé dans l'une de mes valises, nous l'avons dégusté avec un saucisson en guise d'apéro puis avons mangé sur le pont en attendant de larguer les amarres .
En dégustant une pietra au bar, on découvre d'autres groupes de motards, dont un qui attire particulièrement notre attention: une vingtaine de bipèdes 40-50 ans en couple majoritairement, vêtus un élégant polo rouge estampillé " la team corse 2015" et d'un chech bleu ciel . IL n'en faut pas plus pour les affubler de grosses motos bicylindre allemande et de les imaginer médecins ou avocats à la ville. Je sais c'est pas bien de se moquer
Jour J
6h00 Une voix féminine avec un fort accent italien réveille le bateau, nous prenons un rapide petit déjeuner puis montons sur le pont admirer le golfe d’Ajaccio. Nous débarquerons parmi les derniers ( bin oui ,on a embarqué les premiers ) après avoir fait le tour de la cale du bateau , a slalomer entre les boites à roues avec nos bagages,casques et blousons . On se promet de retenir notre emplacement au retour !
8h10
Nos premiers tours de roues en terre corse se feront en direction des iles sanguinaires, afin d'y boire un café qui sera fermé.
Le phare des iles sanguinaires
8h30 SMS de Jean, qui nous attend à Sagone à 9h00
Nous prenons la D81 qui nous y mènera.
La plage du golf de Sagone
Nous boirons notre café sur le port de Cargèse et la BMW ouvrira le compteur des chutes lors de la remontée vers le village. Une chute sans gravité dans une épingle. Nous poursuivons sur la D81 jusqu'à Piana et ses fabuleuses calanches
le coeur de Piana
Je me souviens que cette route était belle mais les camping cars et autres bus de touristes ont monopolisé mon attention
Nous mangerons sur le port de Porto
Porto dispose de l'une des seule tour génoise carré de l'ile dixit Jean.
Nous continuons après un bon café (notez que nous aimons beaucoup le café ) sur la D81 jusqu'au col de la croix puis sur la petite piste qui descend vers le golfe de Girolata où nous verrons des dauphins
Dans la montée de ce col, nous avons rattrapé un couple d'italiens sur un scooter et les avons suivis avec un bon rythme ( pour un scoot) jusqu'à ce que la passagère ai une explication avec son pilote qui s'est de suite rangé sur le bas coté
De retour à Porto, nous suivrons la D84 qui nous mènera à Pont Leccia via le col de vergio
Le col de vergio
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
Jacques BREL
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- sergio desmo
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Re: Corse 2015
+ 1sergio desmo a écrit :La suite, la suite s'il vous plait
Merci Seb de nous emmener en Corse et de nous faire partager mais je vais arrêter le café sinon je ne vais pas dormir cette nuit
...quoique ce serait l'occasion de retourner faire des photos nocturnes
La seule chose qu'on est sûr de ne pas réussir est celle qu'on ne tente pas - P.E Victor
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Re: Corse 2015
On va attendre alors... mais ne nous oublie pas, hein...
------------------
To@ne, éleveur d'Elefant.
906 IE Lucky Explorer n°959 '92
750 "IE" Lucky Explorer '86-'90-'01
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Re: Corse 2015
Content que ça vous plaise parce que c'est pas fini
Toujours sur le D84 en direction de Ponte Leccia
Une magnifique route entourée de hautes falaises , la corse dans toute sa splendeur. Nous avions rattrapé 3 motards en roadster, j'étais en dernier et je me rappelle que c'était beau de voir ces 6 motos ,roue dans la roue ,enchainer ces virages ,on aurait dit une guirlande de motos
Puis une inévitable liaison a grande vitesse sur la N193 ET N198 pour rejoindre Moriani, notre camp de base
J+1 Mercredi 13
Le programme du jour est de pic niquer sur la ( fameuse) plage de Saleccia, depuis le temps que j'en entends parler du désert des Agriates, que je saoule mes collègues pour faire de la piste, je trépigne d'impatience!
Après avoir rajouté prés de 180 ml d'huile moteur, dégonflé les pneus,et remplis les réservoirs de carburant corse à prix corsé nous voilà partis par la N193 puis la D62 pour arriver à l'église San Michele à Murato
De là nous prenons la D62 , une petite petite route qui serpente à travers la campagne corse et qui nous fera traverser de magnifiques villages comme San Pietro di Tenda, jusqu'au hameau de Casta début de la piste Mais nous n'avons pas pu ignorer les multiples pancartes d'expéditions en 4X4 à travers le désert et vers les plages
D'ailleurs, c'est derrière 2 d'entre eux que nous posons nos roues dans la poussière de la piste.
Parlons en de cette piste, nous croiserons pas moins de 3 bulldozers garés sur les bas cotés, elle semble avoir été élargie sur toute sa longueur et le passage répété de nombreux 4X4 creuse des sillons dans une sorte de fesh fesh .
C'était déjà comme cà quand vous y êtes passé ?
On a failli ne pas manger parce que Gilles a perdu son sac contenant une partie du repas sur la piste.
Le voici au retour
On s'est retrouvé derrière un gros con dans son gros SUV qui pue, celui ci refusait de nous laisser le doubler et slalomait sur la piste pour nous en empêcher . Alors on s'est arrêté pour qu'il prenne de l'avance, on l'a rattrapé puis on s'est encore arrêté. Au moins j'ai eu le temps de faire des photos.
Après un petit café, nous sommes allé faire un tour à L'ile rousse, boire ... un jus de fruit
Le désert vu de la route de l'Ile rousse
Sur le chemin du retour, nous quittons la N197 pour la N2197, l'ancienne route de Calvi-Bastia, une succession de cols et de virages avec leurs vaches dedans
C'est là que je troquerai l'éléfant pour la GS: Bin une Gs c'est une BMW, c'est pas trés beau mais c'est efficace, ça freine très bien, le moteur ne cogne pas à bas régime,reprend bien sur un filet de gaz,devient rigolo passé 5000 tr/min, le châssis ne bouge pas virages. Je lui reproche seulement une bulle et un compteur trop bas.
Gilles lui a trouvé ma moto " rustique" et compatissait à ma condition de cornac.
Retour par les nationales depuis Ponte Leccia, une journée à 231 km.
le debriefing
Toujours sur le D84 en direction de Ponte Leccia
Une magnifique route entourée de hautes falaises , la corse dans toute sa splendeur. Nous avions rattrapé 3 motards en roadster, j'étais en dernier et je me rappelle que c'était beau de voir ces 6 motos ,roue dans la roue ,enchainer ces virages ,on aurait dit une guirlande de motos
Puis une inévitable liaison a grande vitesse sur la N193 ET N198 pour rejoindre Moriani, notre camp de base
J+1 Mercredi 13
Le programme du jour est de pic niquer sur la ( fameuse) plage de Saleccia, depuis le temps que j'en entends parler du désert des Agriates, que je saoule mes collègues pour faire de la piste, je trépigne d'impatience!
Après avoir rajouté prés de 180 ml d'huile moteur, dégonflé les pneus,et remplis les réservoirs de carburant corse à prix corsé nous voilà partis par la N193 puis la D62 pour arriver à l'église San Michele à Murato
De là nous prenons la D62 , une petite petite route qui serpente à travers la campagne corse et qui nous fera traverser de magnifiques villages comme San Pietro di Tenda, jusqu'au hameau de Casta début de la piste Mais nous n'avons pas pu ignorer les multiples pancartes d'expéditions en 4X4 à travers le désert et vers les plages
D'ailleurs, c'est derrière 2 d'entre eux que nous posons nos roues dans la poussière de la piste.
Parlons en de cette piste, nous croiserons pas moins de 3 bulldozers garés sur les bas cotés, elle semble avoir été élargie sur toute sa longueur et le passage répété de nombreux 4X4 creuse des sillons dans une sorte de fesh fesh .
C'était déjà comme cà quand vous y êtes passé ?
On a failli ne pas manger parce que Gilles a perdu son sac contenant une partie du repas sur la piste.
Le voici au retour
On s'est retrouvé derrière un gros con dans son gros SUV qui pue, celui ci refusait de nous laisser le doubler et slalomait sur la piste pour nous en empêcher . Alors on s'est arrêté pour qu'il prenne de l'avance, on l'a rattrapé puis on s'est encore arrêté. Au moins j'ai eu le temps de faire des photos.
Après un petit café, nous sommes allé faire un tour à L'ile rousse, boire ... un jus de fruit
Le désert vu de la route de l'Ile rousse
Sur le chemin du retour, nous quittons la N197 pour la N2197, l'ancienne route de Calvi-Bastia, une succession de cols et de virages avec leurs vaches dedans
C'est là que je troquerai l'éléfant pour la GS: Bin une Gs c'est une BMW, c'est pas trés beau mais c'est efficace, ça freine très bien, le moteur ne cogne pas à bas régime,reprend bien sur un filet de gaz,devient rigolo passé 5000 tr/min, le châssis ne bouge pas virages. Je lui reproche seulement une bulle et un compteur trop bas.
Gilles lui a trouvé ma moto " rustique" et compatissait à ma condition de cornac.
Retour par les nationales depuis Ponte Leccia, une journée à 231 km.
le debriefing
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Jacques BREL
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- Phil the bike
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- Localisation : sausset les pins
Re: Corse 2015
Di lui de ma part que s'il voulait traverser la corse avec du confort il aurait été mieux dans le suv...
Font chier les mecs.
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Quand les Dieux parlent à voix basse, on peut entendre la Paix
- Elefafzéro
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Re: Corse 2015
Mais ne soyons pas réducteurs : ça n'a rien à voir avec la Corse, où viennent toutes sortes de gens du continent avec des comportements arrogants : on en a les mêmes ici....
Ça trompe énormément, ou ça ne trompe pas énormément, là est la question
Re: Corse 2015
Non mais Phil, il faut etre objectif, prendre un 900 ie qui n'a plus trop de frein avant ( fading), qui pisse l'huile par son cylindre arrière , en descendant du 800 GS , il y a tout un monde et près de 20 d'évolution technologique. Jean qui a aussi essayé le GS l'a trouvé fade, neutre mais efficace et Serge qui a aussi essayé l'éléf l'a trouvé joueur avec un bon châssis et un moteur un peu rugueux à bas régime mais étonnant dans les tours.
Je ne sais pas de quel coin était le blaireau en 4X4 , je voyais à peine ma roue avant en le suivant.
Je déplore aussi qu'il faille payer 15 euros pour aller au camping U paradisu et 20 euros jusqu'aux plages, par personnes en gros véhicule qui défoncent cette magnifique piste.
J+2 Jeudi
Le cap corse est au menu aujourd’hui.
Nous arrivons rapidement et nous dépassons Bastia et ses embouteillages et filons plein nord le long de la cote est
Il faudra forcément dépasser quelques camping cars / touristes /corses qui se trainent la nouille à 60 sur la D80 que nous quittons à Boticcella pour le charmant village de Barcaggio, où nous mangerons sur le port
Percée à travers la digue du port
Séance mécanique sur les freins Av de la Yam qui fait un drôle de bruit, se sera finalement la liaison du câble du compteur la fautive.La grosse trousse à outils sera bien utile
Un peu de narcissisme pour la plus belle moto du lot, avec la vue sur l'ile de la Giraglia
Depuis le sommet de la colline qui est couverte d’éoliennes, le vent soufflait si fort que l'on pouvait à peine se tenir debout au somment.On distingue l'ile d'Elbe au fond
La cote ouest sous le vent
Une portion de la route était en travaux depuis longtemps semble t'il, et de nombreux pièges gravillonnés nous attendez au détour de chaque virage.
Le reste n'est que régal
Nous pousserons jusqu'à St Florent puis nous rentrerons par la D82 et le défilé de Lancone qui sera le théâtre une arsouille qui restera dans ma mémoire
Je ne sais pas de quel coin était le blaireau en 4X4 , je voyais à peine ma roue avant en le suivant.
Je déplore aussi qu'il faille payer 15 euros pour aller au camping U paradisu et 20 euros jusqu'aux plages, par personnes en gros véhicule qui défoncent cette magnifique piste.
J+2 Jeudi
Le cap corse est au menu aujourd’hui.
Nous arrivons rapidement et nous dépassons Bastia et ses embouteillages et filons plein nord le long de la cote est
Il faudra forcément dépasser quelques camping cars / touristes /corses qui se trainent la nouille à 60 sur la D80 que nous quittons à Boticcella pour le charmant village de Barcaggio, où nous mangerons sur le port
Percée à travers la digue du port
Séance mécanique sur les freins Av de la Yam qui fait un drôle de bruit, se sera finalement la liaison du câble du compteur la fautive.La grosse trousse à outils sera bien utile
Un peu de narcissisme pour la plus belle moto du lot, avec la vue sur l'ile de la Giraglia
Depuis le sommet de la colline qui est couverte d’éoliennes, le vent soufflait si fort que l'on pouvait à peine se tenir debout au somment.On distingue l'ile d'Elbe au fond
La cote ouest sous le vent
Une portion de la route était en travaux depuis longtemps semble t'il, et de nombreux pièges gravillonnés nous attendez au détour de chaque virage.
Le reste n'est que régal
Nous pousserons jusqu'à St Florent puis nous rentrerons par la D82 et le défilé de Lancone qui sera le théâtre une arsouille qui restera dans ma mémoire
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
Jacques BREL
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- Phil the bike
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- Enregistré le : lun. 31 janv. 2005 21:37
- Localisation : sausset les pins
Re: Corse 2015
Hors saison, surement , nous n'avons rien payé pour rejoindre le Paradis, mais le boss nous avait dit que cela coutait une petite fortune (à ses frais) pour remettre la piste en état une fois par an, ceci explique peut être cela
Quand les Dieux parlent à voix basse, on peut entendre la Paix
- allamas
- Piqué à l'elef' !!!
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- Enregistré le : lun. 19 mars 2007 14:04
- Localisation : Suisse romande
Re: Corse 2015
Magnifique...
Et dire que je n'y suis jamais allé...
ça c'est a mettre au programme !
Sinon encore merci pour ces tofs...
la 900ie est belle avec ces crashbars blancs.
Mais je sais pas où t'as vu que ce moteur cogne en bas... (essaie un 690 ktm, ou même un bi 950-990 etc.)
Peut-être un réglage à faire...
L'autre WE, j'ai pris des épingles à env. 1500tr/min en 1re (en deux ça faisait 1000tr je crois et elle calait, puis tombait, oups )
Ton gars en GS, il conduit une moto pour banlieusard embourgeoisé, nous on dompte une bête de course... il y a un monde.
Et comme je n'y connais pas grand chose, je profite d'enfoncer le clou de la mauvaise foi côté efficacité : je pense qu'en 25ans, L'évolution technique a plus servi a rattraper le retard sur nos brêles qu'à prendre de l'avance.
Et dire que je n'y suis jamais allé...
ça c'est a mettre au programme !
Sinon encore merci pour ces tofs...
la 900ie est belle avec ces crashbars blancs.
Mais je sais pas où t'as vu que ce moteur cogne en bas... (essaie un 690 ktm, ou même un bi 950-990 etc.)
Peut-être un réglage à faire...
L'autre WE, j'ai pris des épingles à env. 1500tr/min en 1re (en deux ça faisait 1000tr je crois et elle calait, puis tombait, oups )
Ton gars en GS, il conduit une moto pour banlieusard embourgeoisé, nous on dompte une bête de course... il y a un monde.
Et comme je n'y connais pas grand chose, je profite d'enfoncer le clou de la mauvaise foi côté efficacité : je pense qu'en 25ans, L'évolution technique a plus servi a rattraper le retard sur nos brêles qu'à prendre de l'avance.
Allamas :
3 mois qu'il m'avait fallu pour me décider... à l'abandoner
3 jours qu'ils vous a fallu pour me retourner... je l'ai gardée
3 mois qu'il m'avait fallu pour me décider... à l'abandoner
3 jours qu'ils vous a fallu pour me retourner... je l'ai gardée
- GClover
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Re: Corse 2015
+1 pour le 690, ça cogne bien fort en bas, mais bon c'est un mono (un peu trop pointu à mon goût)
En tous cas le 900 ie dans ce décor est resplendissant tandis qu'une béhème ou un yam, toute bonne machines soient-elles paraissent plus fade (après ça dépend lesquelles )
Pachyderme Power
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- Elefantman
- Messages : 1194
- Enregistré le : ven. 16 avr. 2010 22:28
- Localisation : BdR
Re: Corse 2015
prix du camping 5 euros par jour et par personne . l'inflation est galopante !!!!!Phil the bike a écrit :Hors saison, surement , nous n'avons rien payé pour rejoindre le Paradis, mais le boss nous avait dit que cela coutait une petite fortune (à ses frais) pour remettre la piste en état une fois par an, ceci explique peut être cela
Le bonheur n'est pas une destination , mais une façon de voyager
Re: Corse 2015
Bon j'ai enfin l'ordi pour moi tout seul . J'ai du me tromper dans le décompte des jours car là nous sommes samedi , 4h de matin, j'entends la pluie tomber sur les tuiles , les motos sont dehors... elles seront rincées. Vers 7 h j'ouvre les volets pour découvrir ça :
Et là je me dis que la journée va être bonne ... car il est prévu que l'on roule dans les montagnes au dessus du village, qui s'appellent la Castagniccia. Nous montons jusqu'à San Nicolao pour prendre la corniche de la castagniccia , sa cascade coté montagne ( désolé, serving s'obstine à la mettre dans ce sens)
et coté mer
Nous continuons sur de belles petites routes qui nous offrent ces panoramas
Rien à voir avec la frénésie du littoral, ici c'est la corse profonde,secrète mais accueillante , authentique.Quoi que... ici les panneaux sont criblés de balles, les inscriptions en français sont peintes et les graffitis sont à l’effigie de FLNC .
Nous suivons la D71 de Piedicroce à Ponte Leccia
Il a fallu que je veuille les prendre en photo pour qu'ils s'enfuient alors que l'on venait de passer en roulant à moins d'un mètre d'eux sans qu'ils ne bronchent .
Nous arpentons ensuite les gorges de l'Asco , près de 30 km de montée magnifique et quasiment déserte ! la station de ski Haut Asco est un cul de sac qui culmine à plus de 1400 m
Nous y dégusterons un café pour se réchauffer car la neige n'est pas loin
Durant la descente le varadéro et la ténéré nous ferons une démonstration d'arsouillage mémorable !
Au retour nous irons goûter la fameuse eau ferrugineuse d'Orezza. Nos 4 montures alignées comme à la parade
C'était notre dernier jour entier en terre corse
Dimanche matin, l'humeur du jour est différente, nous chargeons les motos, nettoyons et fermons la maison , des images,des couleurs plein la tête.
Nous partons plein sud, passons Aléria, un petit café vite avalé à Ghisonaccia, nous laissons à notre gauche la base aérienne 126, témoin de nos aventures passées , pour avaler la D268 qui serpente le long de la Solenzara pour nous mener au col de Bavella
Je venais à peine d'enlever mon casque qu'un homme s'approche de mon IE, la regarde en hochant la tête et me lance :" elle est belle cette cagiva, on en voit pas beaucoup des comme ça ..." je le remercie, nous échangeons quelques mots avant de nous souhaiter une bonne journée. C'est vrai qu'elle est belle cette Cagiva...et mes compagnons de route,témoins de la scène ne me contredirons pas
A Zonza nous suivrons la D420 jusqu'à Aullène puis le col de Saint Eustache (je bavais en lorgnant la belle piste qui s'affichait là ) La D 757 puis la D302 nous mènerons jusqu'à Ajaccio.
Nous passerons la fin d'après midi à siroter des jus de fruits sur la bord de la plage, en attendant le moment de se rapprocher du port. Nous dinerons sur celui ci où nous revoyons la "team corse" .Eux aussi se remémoraient leurs virées et fanfaronnaient en se targuant avoir parcourus 500 km Mon pauvre, nous on en a fait 3 fois plus !!!
L'embarquement achevé, c'est le cœur gros que nous voyons les lumières de la ville s'éloigner dans la nuit, nous regagnons
notre cabine pus petite mais plus bruyante qu'à l'aller pour y passer une nuit ...peu reposante.
Lundi 18, 7h30
le bateau déverse sa horde de sauvages motorisés dans les rue de Toulon ! Sérieusement, le comportement de ces gens là m'a écœuré : vas y que je double sur les trottoirs, que je grille les feux rouges...Je plains ces pauvres toulonnais qui doivent subir cela tous les lundis.
Nous rentrerons par Cuges, Gardanne et les Milles. Je quitte mes camarades La Fare les oliviers car à 13h je retrouve Serge et Jean au bureau.
L’après midi se déroulera mais mon esprit était encore en corse.
Une semaine après notre retour, les cartes de corse avec nos itinéraires sont placardées sur les murs de nos bureau et c'est nostalgiques que nous les regardons...
Séb, c'est quand qu'on y retourne?
Et là je me dis que la journée va être bonne ... car il est prévu que l'on roule dans les montagnes au dessus du village, qui s'appellent la Castagniccia. Nous montons jusqu'à San Nicolao pour prendre la corniche de la castagniccia , sa cascade coté montagne ( désolé, serving s'obstine à la mettre dans ce sens)
et coté mer
Nous continuons sur de belles petites routes qui nous offrent ces panoramas
Rien à voir avec la frénésie du littoral, ici c'est la corse profonde,secrète mais accueillante , authentique.Quoi que... ici les panneaux sont criblés de balles, les inscriptions en français sont peintes et les graffitis sont à l’effigie de FLNC .
Nous suivons la D71 de Piedicroce à Ponte Leccia
Il a fallu que je veuille les prendre en photo pour qu'ils s'enfuient alors que l'on venait de passer en roulant à moins d'un mètre d'eux sans qu'ils ne bronchent .
Nous arpentons ensuite les gorges de l'Asco , près de 30 km de montée magnifique et quasiment déserte ! la station de ski Haut Asco est un cul de sac qui culmine à plus de 1400 m
Nous y dégusterons un café pour se réchauffer car la neige n'est pas loin
Durant la descente le varadéro et la ténéré nous ferons une démonstration d'arsouillage mémorable !
Au retour nous irons goûter la fameuse eau ferrugineuse d'Orezza. Nos 4 montures alignées comme à la parade
C'était notre dernier jour entier en terre corse
Dimanche matin, l'humeur du jour est différente, nous chargeons les motos, nettoyons et fermons la maison , des images,des couleurs plein la tête.
Nous partons plein sud, passons Aléria, un petit café vite avalé à Ghisonaccia, nous laissons à notre gauche la base aérienne 126, témoin de nos aventures passées , pour avaler la D268 qui serpente le long de la Solenzara pour nous mener au col de Bavella
Je venais à peine d'enlever mon casque qu'un homme s'approche de mon IE, la regarde en hochant la tête et me lance :" elle est belle cette cagiva, on en voit pas beaucoup des comme ça ..." je le remercie, nous échangeons quelques mots avant de nous souhaiter une bonne journée. C'est vrai qu'elle est belle cette Cagiva...et mes compagnons de route,témoins de la scène ne me contredirons pas
A Zonza nous suivrons la D420 jusqu'à Aullène puis le col de Saint Eustache (je bavais en lorgnant la belle piste qui s'affichait là ) La D 757 puis la D302 nous mènerons jusqu'à Ajaccio.
Nous passerons la fin d'après midi à siroter des jus de fruits sur la bord de la plage, en attendant le moment de se rapprocher du port. Nous dinerons sur celui ci où nous revoyons la "team corse" .Eux aussi se remémoraient leurs virées et fanfaronnaient en se targuant avoir parcourus 500 km Mon pauvre, nous on en a fait 3 fois plus !!!
L'embarquement achevé, c'est le cœur gros que nous voyons les lumières de la ville s'éloigner dans la nuit, nous regagnons
notre cabine pus petite mais plus bruyante qu'à l'aller pour y passer une nuit ...peu reposante.
Lundi 18, 7h30
le bateau déverse sa horde de sauvages motorisés dans les rue de Toulon ! Sérieusement, le comportement de ces gens là m'a écœuré : vas y que je double sur les trottoirs, que je grille les feux rouges...Je plains ces pauvres toulonnais qui doivent subir cela tous les lundis.
Nous rentrerons par Cuges, Gardanne et les Milles. Je quitte mes camarades La Fare les oliviers car à 13h je retrouve Serge et Jean au bureau.
L’après midi se déroulera mais mon esprit était encore en corse.
Une semaine après notre retour, les cartes de corse avec nos itinéraires sont placardées sur les murs de nos bureau et c'est nostalgiques que nous les regardons...
Séb, c'est quand qu'on y retourne?
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
Jacques BREL
Jacques BREL
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Re: Corse 2015
3/4 jours, des potes, du bon vin, des motos, de belles routes, un peu de terre
Et c'est du soleil qui tourne dans la tête pour, au moins, une année entière.
Et c'est du soleil qui tourne dans la tête pour, au moins, une année entière.
Quand les Dieux parlent à voix basse, on peut entendre la Paix